NEWS Que faut-il penser des infiltrations de cortisone pour traiter les poussées d'arthrose du genou (gonarthrose) ou de la hanche (coxarthrose) ? Risquent-elles de faire plus de mal que de bien ?
L'injection de cortisone est destinée à réduire l'inflammation, et la douleur qui y est associée. Pour une proportion importante des patients, l'efficacité immédiate de ce médicament est indéniable, même si elle n'est que temporaire. Néanmoins, des questions persistent sur ses effets indésirables à moyen et à long terme.
Une équipe américaine (université de Boston) a analysé les données de plusieurs centaines de patients. Sur base de leurs déclarations et des résultats des scanners, il s'avère que 10% de ceux ayant reçu des injections de cortisone à la hanche et 4% au genou ont connu une aggravation de leur arthrose plus rapidement que parmi les patients qui n'avaient pas été traités avec cet anti-inflammatoire.
Précision : les chercheurs indiquent qu'ils n'ont pas pu déterminer dans tous les cas si cette aggravation était due à des atteintes provoquées directement par la cortisone ou si elle relevait davantage de l'évolution « naturelle » de la maladie. Autrement dit, si cette étude soulève des questions sur les effets des injections de cortisone, elle ne permet pas de tirer des conclusions formelles.
L'injection de cortisone est destinée à réduire l'inflammation, et la douleur qui y est associée. Pour une proportion importante des patients, l'efficacité immédiate de ce médicament est indéniable, même si elle n'est que temporaire. Néanmoins, des questions persistent sur ses effets indésirables à moyen et à long terme.
Une équipe américaine (université de Boston) a analysé les données de plusieurs centaines de patients. Sur base de leurs déclarations et des résultats des scanners, il s'avère que 10% de ceux ayant reçu des injections de cortisone à la hanche et 4% au genou ont connu une aggravation de leur arthrose plus rapidement que parmi les patients qui n'avaient pas été traités avec cet anti-inflammatoire.
Précision : les chercheurs indiquent qu'ils n'ont pas pu déterminer dans tous les cas si cette aggravation était due à des atteintes provoquées directement par la cortisone ou si elle relevait davantage de l'évolution « naturelle » de la maladie. Autrement dit, si cette étude soulève des questions sur les effets des injections de cortisone, elle ne permet pas de tirer des conclusions formelles.
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