NEWS Les personnes qui s'accordent une ou deux siestes par semaine courraient moins de risques d'être frappées par un infarctus ou un AVC. Comment expliquer cela ?
Près de 3500 personnes ont participé à cette étude suisse. A intervalles réguliers, elles ont rempli un questionnaire sur leurs habitudes de sommeil, et en particulier le nombre de siestes par semaine et leur durée, ainsi que sur leur mode de vie (alimentation, tabac, exercice physique...). Les événements cardiovasculaires ont été relevés au cours du suivi, qui a duré plusieurs années.
Le résultat ne montre pas de corrélation entre la santé cardiovasculaire et la durée des siestes, mais bien avec leur fréquence : une sieste une ou deux fois par semaine exerce une protection notable. Il faut cependant ajouter que le lien de cause à effet n'est pas établi, et que cette association doit encore être approfondie (d'autres paramètres pourraient intervenir).
On observe aussi que plus de deux siestes par semaine n'apportent pas de bienfait supplémentaire. L'effet positif de siestes plus nombreuses, quand on considère l'ensemble des participants à cette étude, est peut-être neutralisé par le fait qu'une partie d'entre eux souffrait d'un trouble du sommeil nocturne (comme les apnées) - facteur de risque cardiovasculaire - avec de la somnolence pendant la journée, et l'envie de faire une sieste.
Près de 3500 personnes ont participé à cette étude suisse. A intervalles réguliers, elles ont rempli un questionnaire sur leurs habitudes de sommeil, et en particulier le nombre de siestes par semaine et leur durée, ainsi que sur leur mode de vie (alimentation, tabac, exercice physique...). Les événements cardiovasculaires ont été relevés au cours du suivi, qui a duré plusieurs années.
Le résultat ne montre pas de corrélation entre la santé cardiovasculaire et la durée des siestes, mais bien avec leur fréquence : une sieste une ou deux fois par semaine exerce une protection notable. Il faut cependant ajouter que le lien de cause à effet n'est pas établi, et que cette association doit encore être approfondie (d'autres paramètres pourraient intervenir).
On observe aussi que plus de deux siestes par semaine n'apportent pas de bienfait supplémentaire. L'effet positif de siestes plus nombreuses, quand on considère l'ensemble des participants à cette étude, est peut-être neutralisé par le fait qu'une partie d'entre eux souffrait d'un trouble du sommeil nocturne (comme les apnées) - facteur de risque cardiovasculaire - avec de la somnolence pendant la journée, et l'envie de faire une sieste.
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