mercredi 16 septembre 2020

Exigeons la suspension de la 5G

 

Exigeons la suspension de la 5G
Demandons une véritable étude d'impact

Exigeons la suspension de la 5G Demandons une véritable étude d'impact
Il y a urgence, entre le 20 et 30 septembre 2020, le gouvernement français pourrait prendre une décision irréversible en attribuant les fréquences 5G.

Alors que le gouvernement espérait passer en force sans débat public préalable, sans évaluation écologique et sanitaire, les associations Agir pour l’Environnement et PRIARTEM ont saisi le Conseil d’Etat et mènent campagne pour exiger la suspension des procédures d'attribution des fréquences 5G, et demander une véritable étude d'impact.

Plus de 85 000 personnes ont déjà signé la pétition "Stop à la 5G" pour demander :

- Un moratoire afin de laisser le temps aux agences étatiques de mener les expertises nécessaires permettant de mesurer l’impact énergétique, climatique et sanitaire de l’arrivée de la 5G. Cette étude d’impact est une obligation européenne en amont de tout « plan et programme ».

- Un débat public afin que la 5G ne soit pas un sujet a-démocratique, échappant aux légitimes questions qu’une démocratie doit se poser.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a publié un pré-rapport regrettant le manque de données sur les effets sanitaires de la 5G... Cet avis renforce l'urgence d'un moratoire.

Si nous dépassons la barre symbolique des 100 000 signatures, nous pourrons avoir plus de poids. Afin de permettre aux agences d’évaluation de ce pays de travailler sereinement et d’évaluer sérieusement l’impact de cette 5G.
Contexte

Sans débat ni évaluation écologique sérieuse des impacts de la 5G, le gouvernement tente une nouvelle fois de passer en force en imposant un nouveau standard qui entrainera une augmentation significative des émissions de gaz à effet de serre du numérique. Au niveau mondial, le secteur du numérique pourrait, en quelques années, augmenter ses émissions de CO2 de 3,7% à 7,5%, soit autant que le secteur des transports !

L’exposition aux ondes électromagnétiques de la 5G est à ce jour peu et mal évaluée. Une chose est certaine : l’arrivée de la 5G se traduira par une augmentation significative de l’exposition des utilisateurs à ces nouvelles ondes millimétriques.

Malgré les demandes répétées des associations, l'arrêté fixant les conditions de mise aux enchères des fréquences de la 5G en France n’a été précédé ni d’un débat public ni d’une évaluation environnementale et sanitaire.

A rebours de cette précipitation, Agir pour l’Environnement et PRIARTEM exigent un moratoire sur la 5G afin de permettre aux agences d’évaluation de ce pays de travailler sereinement et d’évaluer sérieusement l’impact de cette 5G.

D’ici au 20 septembre, soyons des milliers à afficher notre opposition à cette 5G.


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