mardi 8 septembre 2020

Risque d’Alzheimer : que pouvez-vous faire selon votre âge ?

 

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news Aucune mesure ne permet de prévenir entièrement la maladie d’Alzheimer, mais il est possible d’agir à différentes périodes de la vie pour en limiter le risque, ou en freiner le développement.

Selon une nouvelle étude, qui prolonge une autre plus ancienne, le contrôle de 12 facteurs de risque permettrait de prévenir 40% des cas de maladie d’Alzheimer, ou de retarder de manière très significative le développement des symptômes. Certaines mesures relèvent d’une attitude individuelle, d’autres appellent un effort collectif.

Repousser l'apparition des symptômes

Cité par Le Monde, Philippe Amouyel, professeur de santé publique et directeur de la Fondation Alzheimer (France) explique : « Certes, on ne peut pas empêcher la survenue de la maladie d'Alzheimer, mais on peut repousser de plusieurs années l’apparition de ses symptômes. Au final, les gens mourraient d’une autre affection - cancer, maladie cardiovasculaire… - avant que se manifestent les troubles cognitifs et comportementaux liés à cette démence ». Quels sont les 12 facteurs de risque, à quelle période de la vie peut-on intervenir et quels sont leurs effets sur la maladie ?

Chez l’enfant et le jeune adulte. On préviendrait ou retarderait 7,1% des cas d’Alzheimer en permettant d’accéder à des niveaux d’éducation plus élevés.

Entre 45 et 65 ans. On préviendrait ou retarderait 8,2% des cas en corrigeant les pertes auditives, 3,4% en évitant les traumatismes crâniens (même légers), 1,9% en maintenant la pression artérielle systolique à maximum 130 mmHg, 0,8% en limitant sa consommation d’alcool à trois verres par jour, 0,7% en luttant contre l’obésité.

Au-delà de 65 ans. Il est encore possible d’agir. On préviendrait ou retarderait 5,2% des cas en arrêtant de fumer, 3,9% en traitant la dépression, 3,4% en luttant contre l’isolement social, 3,4% en maintenant une activité physique, 1,6% en traitant le diabète et 2,3% en limitant l’exposition à la pollution atmosphérique.

De fait, la correction de certains comportements bénéficie pendant toute l’existence, comme c’est pour le cas pour le tabac ou l’activité physique. En tout cas, souligne Le Monde, les troubles associés à la maladie d’Alzheimer ne surviennent que vingt ou trente ans après le début du processus de dégénérescence du cerveau, et pendant cette période, on peut donc en freiner le développement en contrôlant les facteurs qui l’accélèrent.

Voir aussi l'article : Alzheimer : les réels bienfaits de la musique

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