dimanche 31 janvier 2021
Psychobiotiques : soigner le cerveau par les bactéries intestinales
L’administration d’un cocktail de « bonnes » bactéries pourrait agir de manière très favorable contre la dépression. Comment fonctionnent ces psychobiotiques ?
On connaît les prébiotiques, les probiotiques, ou encore les postbiotiques, voici donc les psychobiotiques. Une série de travaux indiquent que des altérations du microbiote intestinal peuvent avoir un effet sur les troubles de l’humeur ou l’efficacité de certains antidépresseurs, dont la fluoxétine.
Des chercheurs français (CNRS) ont exploré le sujet plus en profondeur, et ils ont mis en évidence le fait qu’un stress chronique entraîne une modification du microbiote intestinal, ce qui va provoquer un effondrement du taux d’endocannabinoïdes dans l’organisme. Or, une baisse drastique peut aboutir à un état dépressif.
Des bactéries comme antidépresseurs
Les endocannabinoïdes sont des molécules produites naturellement par l’organisme (des dérivés d’acides gras, en fait) qui se fixent sur des récepteurs notamment situés dans l’hippocampe, une région du cerveau impliquée dans les émotions et la mémoire. En fait, les endocannabinoïdes se lient aux mêmes récepteurs que ceux du THC, le cannabinoïde le plus abondant et le plus actif dans le cannabis.
Cette découverte pourrait avoir des implications thérapeutiques intéressantes, soulignent les auteurs, cités par le site médical Egora. Ainsi, une expérience a montré que le simple transfert de microbiote d’un animal présentant des troubles de l’humeur à un animal en bonne santé suffit à induire des modifications biochimiques, avec le développement d’un état dépressif.
Les spécialistes ont identifié des bactéries impliquées dans ce processus, et qui sont fortement diminuées en cas de trouble de l’humeur. Et lorsqu’on les administre en traitement oral, il est possible de restaurer une quantité normale dans l’intestin, avec alors un impact direct sur le taux d’endocannabinoïdes, et une influence positive sur les symptômes dépressifs. Ces bactéries pourraient donc agir en tant qu’antidépresseurs : ce sont les psychobiotiques.
samedi 30 janvier 2021
vendredi 29 janvier 2021
Cerveau : les étonnants bienfaits du fromage et du vin rouge
news La consommation régulière de fromage et de vin rouge permet-elle de limiter le déclin des facultés mentales, et en particulier de « l’intelligence logique » ? En tout cas, c’est une piste.
Cette équipe britannique (Iowa State University) a centré son attention sur l’intelligence fluide, dont le rythme de déclin avec l’âge est associé au risque de maladie d’Alzheimer. Cette forme d’intelligence correspond à la capacité à penser logiquement et à résoudre des problèmes dans des situations nouvelles, indépendamment des connaissances acquises. Elle complète l’intelligence cristallisée, qui renvoie à la capacité à utiliser ses compétences, ses connaissances, son expérience.
Les chercheurs ont analysé des données concernant quelque 2000 adultes âgés de 46 à 77 ans, suivis pendant une dizaine d’années. Il s’agit de personnes avec ou sans risque familial ou génétique d’Alzheimer. A trois reprises, elles ont été soumises à des tests d’évaluation de l’intelligence fluide, alors que parallèlement, elles ont fourni des informations sur leurs habitudes alimentaires : une cinquantaine d’aliments ou de types d’aliments ont été pris en compte, parmi lesquels les grands classiques comme les fruits et les légumes, la viande, le poisson, les céréales, le café…
Et de manière très étonnante, l’aliment le plus « prédictif » du rythme de déclin de l’intelligence fluide est le… fromage. Sa consommation quotidienne apparaît comme le facteur alimentaire le plus protecteur. On observe aussi que l’alcool exerce une protection supplémentaire, qui est particulièrement perceptible avec le vin rouge. Même constat pour la viande d’agneau lorsqu’elle est consommée une fois par semaine.
Bon : ceci ne signifie évidemment pas qu’il faut s’empiffrer de fromage et s’enivrer d’alcool pour préserver ses fonctions cognitives. Les chercheurs indiquent : « Le fait de compléter son alimentation quotidienne avec une portion de fromage et un verre de vin rouge pourrait améliorer l’évolution à long terme de la cognition ». Pour des tas de raisons, l’essentiel consiste donc à miser sur une alimentation variée et équilibrée, dans laquelle une quantité raisonnable de fromage et un peu de vin peuvent avoir leur place.
jeudi 28 janvier 2021
mercredi 27 janvier 2021
mardi 26 janvier 2021
lundi 25 janvier 2021
dimanche 24 janvier 2021
samedi 23 janvier 2021
vendredi 22 janvier 2021
jeudi 21 janvier 2021
mercredi 20 janvier 2021
mardi 19 janvier 2021
lundi 18 janvier 2021
Sahara : des millions d’arbres découverts par l’intelligence artificiell
Le programme d’une équipe de chercheurs a pu compter les arbres individuellement depuis l’espace pour la première fois, raconte « The Guardian ».
accueil > news > alimentation Comment le chocolat stimule le cerveau
news Les flavanols du cacao exercent un effet remarquable sur l’irrigation du cerveau, ce qui améliore la capacité à réaliser des tâches complexes.
Les flavanols, une sous-famille de flavonoïdes, sont des molécules aux propriétés antioxydantes reconnues. Plusieurs plantes en sont très riches, en particulier le théier, la vigne et le cacaoyer. La fève de cacao est l’une des sources les plus importantes de flavanols (catéchines), et le chocolat noir en contient environ 54 mg / 100 g.
Bon pour les artères
Il a déjà été démontré que les flavanols du cacao exerçaient un effet bénéfique sur la santé vasculaire en protégeant l’endothélium, la couche la plus interne des vaisseaux sanguins, en contact avec le sang. La détérioration de ces tissus contribue notamment à la formation des plaques bouchant les artères (athérosclérose). Des recherches récentes suggèrent des bienfaits des flavanols sur les fonctions cérébrales.
Une équipe britannique (université de Birmingham) a exploré cette piste. Des adultes en bonne santé ont été répartis en deux groupes : en alternance, les uns ont avalé une boisson très riche en flavanols de cacao, les autres du cacao avec des faibles quantités de flavanols. Des tests ont suivi, sous forme de tâches mentales complexes, et il s’avère que lorsque l’exigence cognitive est élevée (mémoire, raisonnement, concentration…), la consommation de flavanols est associée à de meilleures performances.
Et bon aussi pour le cerveau
Pourquoi ? Parce que les flavanols induisent une oxygénation plus forte et plus rapide du cerveau. Les chercheurs ont démontré cela en plaçant les participants en état d’hypercapnie (trop de dioxyde de carbone - CO2 - dans le sang). Pour cela, on leur a fait respirer de l’air contenant une concentration élevée (mais sécurisée…) en CO2, et on constate que les flavanols en favorisent l’élimination plus rapide en stimulant les apports en oxygène vers le cerveau.
De fait, ajoutent les auteurs, les personnes qui ont le mieux réagi à l’action des flavanols en situation d’hypercapnie sont aussi celles dont les résultats se sont le plus améliorés lors des tests cognitifs compliqués. En pratique, si on veut un peu stimuler ses capacités mentales, il n’est sans doute pas inutile de croquer un morceau de chocolat noir.
dimanche 17 janvier 2021
Cela fait désormais un siècle que des gens se font couper en deux… pour les besoins de la magie
En 1921, P. T. Selbit sciait Betty Barker sur la scène d’un théâtre londonien ; un classique de la magie qui a aussi contribué à propager l’image sexiste de l’assistante glamour.