news L’ambroisie gagne du terrain dans plusieurs régions d’Europe et elle inquiète aussi là où elle est encore relativement peu répandue, comme en Belgique.
La plante n’est pas (encore ?) envahissante en Belgique, contrairement par exemple à la France, où elle a progressé de manière fulgurante dans le sud, et où elle avance à grand pas dans d’autres régions. La situation est à ce point inquiétante que les autorités sanitaires françaises - Anses - lancent un signal d’alarme : « L’ambroisie est désignée comme une problématique de santé publique à l’échelle nationale, tant sur les territoires où son implantation est forte que dans les régions nouvellement ou encore peu infestées ». Ce qui revient à dire que les pays frontaliers, notamment la Belgique, doivent se montrer eux aussi particulièrement vigilants.
Les spécialistes de l’Anses considèrent que l’ambroisie est la plante la plus allergisante devant le cyprès, le bouleau et les graminées. Son pollen peut non seulement déclencher une réaction allergique à de très faibles concentrations, mais il est également foisonnant, rappelle la revue médicale Le Généraliste : un seul pied peut produire de 100 millions à 3 milliards de grains de pollen.
La plante est en pleine expansion depuis 2005 environ, et les coûts de l’allergie explosent, tant en termes de soins et de médicaments que d’arrêts de travail, sans parler de l’effet sur la qualité de vie. Les symptômes sont similaires à une allergie classique au pollen, avec principalement de la conjonctivite (yeux) et une rhinite (nez). En revanche, la période de pollinisation est très caractéristique, puisqu’elle s’étend de la mi-août à la mi-octobre, soit après les autres pollinoses.
De fait, l’Anses plaide pour la mise en place sans tarder d’actions à l’échelle locale afin de freiner la propagation de cette plante, y compris donc dans les zones encore peu concernées.
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