La consommation de bière augmenterait le risque de gonarthrose (arthrose du genou) et de coxarthrose (hanche), alors qu’au contraire, le vin exercerait un effet protecteur.
Quelque trois mille Britanniques âgés de 45 à 86 ans ont participé à cette étude. Les deux tiers présentaient une arthrose de la hanche ou du genou avec des symptômes bien marqués et des signes radiologiques très clairs, alors que les autres en étaient exempts. Les chercheurs les ont interrogés sur leur consommation d’alcool, et singulièrement de bière et de vin, entre les âges de 21 et 50 ans.
Quelque trois mille Britanniques âgés de 45 à 86 ans ont participé à cette étude. Les deux tiers présentaient une arthrose de la hanche ou du genou avec des symptômes bien marqués et des signes radiologiques très clairs, alors que les autres en étaient exempts. Les chercheurs les ont interrogés sur leur consommation d’alcool, et singulièrement de bière et de vin, entre les âges de 21 et 50 ans.
Une constatation mais les explications manquent
Les résultats indiquent que par rapport à celles qui n’en boivent jamais, les personnes qui consomment vingt bières ou davantage par semaine s’exposent - en moyenne - à un risque multiplié par deux de souffrir de gonarthrose ou de coxarthrose (le sur-risque, encore très modeste cependant, est observé dès une consommation hebdomadaire de huit bières). A contrario, celles qui boivent entre quatre et six verres de vin par semaine (comme seul apport d’alcool !) voient leur risque d’arthrose du genou réduit de moitié, toujours par rapport à une non-consommation de vin (l'influence du vin sur l’arthrose de la hanche est peu significative).
Il s’agit de données statistiques, puisque comme l’explique le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), « aucune explication physiologique n’est donnée et la prudence s’impose sans doute encore dans l’interprétation de ces observations ». Les auteurs avancent l’hypothèse de l'augmentation de la production d’acide urique chez les buveurs de bières, qui favoriserait l’arthrose. La piste du volume abdominal (et le poids supplémentaire supporté par les articulations) ne semble pas tenir la route dans la mesure où la relation persiste quels que soient l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille et le tour de bassin.
L’élément à retenir, c’est qu’on peut souffrir de gonarthrose ou de coxarthrose sans être un consommateur de bière, mais que ceux qui ont tendance à en boire trop ont tout intérêt, dans ce contexte comme pour d’autres raisons, à se réfréner. Et donc aussi, un verre de vin par jour n’est pas une mauvaise idée.
publié le : 14-04-2015
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