Les personnes qui parlent plusieurs langues adaptent leur mode de pensée selon le contexte et les circonstances : leur cerveau paraît faire preuve de plus de flexibilité.
Les vertus du multilinguisme ont déjà été démontrées, notamment en termes de protection du cerveau contre le vieillissement : la pratique de plusieurs langues constitueun excellent exercice qui maintient en forme les capacités cérébrales. Cette étude britannique (université de Lancaster) ajoute un élément très intéressant : le fait de parler plusieurs langues modifie la faculté d’adaptation au contexte.
La langue peut jouer un rôle étonnant dans notre vision du monde, par exemple dans la perception des couleurs (les Russes distinguent mieux les nuances de bleu que les anglophones, par exemple). Cette expérience-ci a regroupé des participants parlant soit l’anglais, soit l’allemand, soit l’anglais et l’allemand (avec l’un ou l’autre comme langue natale). Ils ont regardé des vidéos a priori banales : des figurants qui marchent, qui courent, qui roulent en voiture, qui font du vélo… Toutefois, ces séquences présentaient un caractère incertain, puisqu’elles n’indiquaient pas si ces individus poursuivaient un objectif bien précis. On a demandé aux spectateurs de dire ce qu’ils en pensaient.
• La majorité des anglophones (75%) se concentrent sur l’action (conduire, marcher, courir…).
• Plus de la moitié des germanophones (60%) envisagent davantage l’objectif que l’action proprement dite.
• Chez les bilingues, les résultats sont partagés, sauf lorsque la vidéo est diffusée dans la seconde langue : alors, ils rejoignent plutôt ce que ressentent ceux qui parlent exclusivement cette langue (action pour les anglophones, objectif pour les germanophones).
D’autres tests ont confirmé cette flexibilité dans la manière d’appréhender la situation en fonction des circonstances. Ceci revient à suggérer, estiment les chercheurs, que les bilingues abordent différemment le contexte, basculent plus facilement d’une perception à une autre, envisagent autrement le tout et ses parties, « comme si on écoutait de la musique en monophonie ou en stéréo ». Ils ajoutent, pour illustrer leur propos, qu’une seconde langue propose une approche supplémentaire du monde qui nous entoure.
Les vertus du multilinguisme ont déjà été démontrées, notamment en termes de protection du cerveau contre le vieillissement : la pratique de plusieurs langues constitueun excellent exercice qui maintient en forme les capacités cérébrales. Cette étude britannique (université de Lancaster) ajoute un élément très intéressant : le fait de parler plusieurs langues modifie la faculté d’adaptation au contexte.
La langue peut jouer un rôle étonnant dans notre vision du monde, par exemple dans la perception des couleurs (les Russes distinguent mieux les nuances de bleu que les anglophones, par exemple). Cette expérience-ci a regroupé des participants parlant soit l’anglais, soit l’allemand, soit l’anglais et l’allemand (avec l’un ou l’autre comme langue natale). Ils ont regardé des vidéos a priori banales : des figurants qui marchent, qui courent, qui roulent en voiture, qui font du vélo… Toutefois, ces séquences présentaient un caractère incertain, puisqu’elles n’indiquaient pas si ces individus poursuivaient un objectif bien précis. On a demandé aux spectateurs de dire ce qu’ils en pensaient.
• La majorité des anglophones (75%) se concentrent sur l’action (conduire, marcher, courir…).
• Plus de la moitié des germanophones (60%) envisagent davantage l’objectif que l’action proprement dite.
• Chez les bilingues, les résultats sont partagés, sauf lorsque la vidéo est diffusée dans la seconde langue : alors, ils rejoignent plutôt ce que ressentent ceux qui parlent exclusivement cette langue (action pour les anglophones, objectif pour les germanophones).
D’autres tests ont confirmé cette flexibilité dans la manière d’appréhender la situation en fonction des circonstances. Ceci revient à suggérer, estiment les chercheurs, que les bilingues abordent différemment le contexte, basculent plus facilement d’une perception à une autre, envisagent autrement le tout et ses parties, « comme si on écoutait de la musique en monophonie ou en stéréo ». Ils ajoutent, pour illustrer leur propos, qu’une seconde langue propose une approche supplémentaire du monde qui nous entoure.
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