Pour retarder la prise de médicaments, les patients présentant un diabète de type 2 ont tout intérêt à adopter les grands principes du régime méditerranéen.
L’activité physique régulière et l’alimentation équilibrée constituent deux piliers majeurs de la prise en charge du diabète. Sur le plan nutritionnel, une étude récente, détaillée dans la revue médicale Prescrire, a comparé l’effet du régime méditerranéen (en tout cas de ses grandes composantes) par rapport à un régime pauvre en graisses chez des patients récemment diagnostiqués avec un diabète de type 2, et qui n’étaient pas (encore) traités par médicament hypoglycémiant, destiné à faire baisser le taux de sucre dans le sang.
• Le groupe régime méditerranéen a été encouragé à consommer des légumes, des céréales complètes et de l’huile d’olive, et à réduire la viande rouge en la remplaçant par du poisson et de la volaille.
• Le groupe régime pauvre en lipides était incité à consommer des céréales complètes et à diminuer les graisses. Les lipides devaient représenter moins de 30% de l’apport calorique et les graisses saturées moins de 10%.
• Dans les deux groupes, les apports caloriques quotidiens recommandés étaient de 1.500 kcal pour les femmes et de 1.800 kcal pour les hommes.
Après les quatre ans de suivi, 70% des patients du groupe « pauvre en lipides » recevaient un médicament hypoglycémiant, contre 44% des personnes du groupe « régime méditerranéen ». Autre indication, du même ordre : la moitié du groupe « pauvre en lipides » a reçu ce médicament après environ trois ans, alors qu’il a fallu attendre cinq ans pour atteindre la moitié dans le groupe « régime méditerranéen ».
Prescrire souligne : « En cas de diabète de type 2 de découverte récente, l’adoption d’un régime dit méditerranéen paraît la mesure diététique la plus utile, sans effet indésirable connu, et qui présente en outre l’avantage de réduire le risque cardiovasculaire ».
L’activité physique régulière et l’alimentation équilibrée constituent deux piliers majeurs de la prise en charge du diabète. Sur le plan nutritionnel, une étude récente, détaillée dans la revue médicale Prescrire, a comparé l’effet du régime méditerranéen (en tout cas de ses grandes composantes) par rapport à un régime pauvre en graisses chez des patients récemment diagnostiqués avec un diabète de type 2, et qui n’étaient pas (encore) traités par médicament hypoglycémiant, destiné à faire baisser le taux de sucre dans le sang.
• Le groupe régime méditerranéen a été encouragé à consommer des légumes, des céréales complètes et de l’huile d’olive, et à réduire la viande rouge en la remplaçant par du poisson et de la volaille.
• Le groupe régime pauvre en lipides était incité à consommer des céréales complètes et à diminuer les graisses. Les lipides devaient représenter moins de 30% de l’apport calorique et les graisses saturées moins de 10%.
• Dans les deux groupes, les apports caloriques quotidiens recommandés étaient de 1.500 kcal pour les femmes et de 1.800 kcal pour les hommes.
Après les quatre ans de suivi, 70% des patients du groupe « pauvre en lipides » recevaient un médicament hypoglycémiant, contre 44% des personnes du groupe « régime méditerranéen ». Autre indication, du même ordre : la moitié du groupe « pauvre en lipides » a reçu ce médicament après environ trois ans, alors qu’il a fallu attendre cinq ans pour atteindre la moitié dans le groupe « régime méditerranéen ».
Prescrire souligne : « En cas de diabète de type 2 de découverte récente, l’adoption d’un régime dit méditerranéen paraît la mesure diététique la plus utile, sans effet indésirable connu, et qui présente en outre l’avantage de réduire le risque cardiovasculaire ».
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