Face à l’inquiétude suscitée par une étude récente, les médecins généralistes français réaffirment l’intérêt du paracétamol dans la prise en charge de la douleur.
Un article publié dans la revue Annals of Rheumatic Diseases avait abouti à la conclusion que les patients consommant de manière régulière des hautes doses de paracétamol s’exposaient à de sérieux problèmes cardiovasculaires, rénaux et digestifs, avec un risque d’issue fatale. Le Collège national français des généralistes enseignants (CNGE) s’inquiète des interrogations que cette enquête soulève chez les professionnels de la santé et de l’émoi qu'elle suscite chez de nombreux patients.
Dans un avis relayé par Le Quotidien du Médecin, les signataires relèvent d’abord que cette publication souffre de biais et d’insuffisances, ce que reconnaissent les auteurs eux-mêmes. Ensuite, et surtout, que cette étude n’est pas de nature à modifier les pratiques quand celles-ci sont conformes aux conseils d’utilisation du paracétamol. Ils ajoutent que « le paracétamol demeure l’antidouleur avec le meilleur rapport risque – bénéfice » et qu’une prescription aux doses recommandées n’expose qu’exceptionnellement à des effets indésirables importants. De fait, un surdosage peut entraîner des problèmes graves pour le foie, alors qu’une utilisation sur une longue durée s’accompagne toujours d’un risque, et ceci d'ailleurs quel que soit le médicament.
En d’autres termes, le paracétamol reste une référence, mais doit être utilisé aux doses les plus faibles possibles pendant un laps de temps aussi court que possible.
Un article publié dans la revue Annals of Rheumatic Diseases avait abouti à la conclusion que les patients consommant de manière régulière des hautes doses de paracétamol s’exposaient à de sérieux problèmes cardiovasculaires, rénaux et digestifs, avec un risque d’issue fatale. Le Collège national français des généralistes enseignants (CNGE) s’inquiète des interrogations que cette enquête soulève chez les professionnels de la santé et de l’émoi qu'elle suscite chez de nombreux patients.
Dans un avis relayé par Le Quotidien du Médecin, les signataires relèvent d’abord que cette publication souffre de biais et d’insuffisances, ce que reconnaissent les auteurs eux-mêmes. Ensuite, et surtout, que cette étude n’est pas de nature à modifier les pratiques quand celles-ci sont conformes aux conseils d’utilisation du paracétamol. Ils ajoutent que « le paracétamol demeure l’antidouleur avec le meilleur rapport risque – bénéfice » et qu’une prescription aux doses recommandées n’expose qu’exceptionnellement à des effets indésirables importants. De fait, un surdosage peut entraîner des problèmes graves pour le foie, alors qu’une utilisation sur une longue durée s’accompagne toujours d’un risque, et ceci d'ailleurs quel que soit le médicament.
En d’autres termes, le paracétamol reste une référence, mais doit être utilisé aux doses les plus faibles possibles pendant un laps de temps aussi court que possible.
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