http://www.lemonde.fr/medecine/video/2016/02/26/un-laboratoire-original-pour-etudier-la-vision-des-personnes-agees_4872334_1650718.html
StreetLabVF01 par CNRS
nstallé au cœur de l’Institut de la vision à Paris, le Streetlab est un laboratoire d’un genre particulier, qui immerge des sujets dans une rue artificielle au décor modulable, comme dans un théâtre. Ainsi que l’explique cette vidéo proposée par CNRS Le Journal, un de ses objectifs consiste à étudier l’impact du vieillissement visuel sur la perception de l’environnement chez les personnes âgées.
lundi 29 février 2016
dimanche 28 février 2016
samedi 27 février 2016
Alcool et maladie du foie : pourquoi certains buveurs sont-ils protégés ?
NEWS Les effets sur le foie d’une consommation abusive d’alcool sont très différents d’une personne à l’autre : les bactéries intestinales joueraient un rôle clé.
Pourquoi certains gros buveurs ne présentent-ils aucun problème au foie, alors que d’autres, pour une même quantité pendant la même durée, vont développer une atteinte potentiellement gravissime (hépatite alcoolique aiguë, cirrhose…) ? Outre l’alcool évidemment, quels sont les facteurs qui influencent le déclenchement et la progression des lésions du foie ?
Une équipe française, réunissant plusieurs universités et instituts, s’est penchée sur le rôle du microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des bactéries (et des micro-organismes en général) présentes dans les intestins. Ces bactéries exercent de nombreuses et importantes fonctions métaboliques. Dans un premier temps, les chercheurs ont constatéun déséquilibre du microbiote intestinal (ce qu’on appelle la dysbiose) chez les patients souffrant d’une hépatite alcoolique aiguë, alors qu’il n’est pas observé chez les buveurs excessifs sans maladie du foie. Dans un second temps, des expériences ont été réalisées sur la souris, avec un transfert du microbiote intestinal prélevé dans l’un ou l’autre groupe. Et on observe qu’après alcoolisation, le foie des souris réagit très différemment selon les bactéries qui ont été greffées, sachant que certaines espèces semblent spécifiquement associées à la sensibilité hépatique à l’alcool.
Les spécialistes rappellent que la composition du microbiote intestinal peut être modifiée : par l’alimentation, les prébiotiques et les probiotiques, ainsi que par la transplantation fécale. Ces résultats dégagent de nouvelles perspectives à la fois pour dépister les personnes très sensibles à la toxicité hépatique de l’alcool, mais aussi pour améliorer les traitements des lésions du foie induites par l’abus d’alcool.
Pourquoi certains gros buveurs ne présentent-ils aucun problème au foie, alors que d’autres, pour une même quantité pendant la même durée, vont développer une atteinte potentiellement gravissime (hépatite alcoolique aiguë, cirrhose…) ? Outre l’alcool évidemment, quels sont les facteurs qui influencent le déclenchement et la progression des lésions du foie ?
Une équipe française, réunissant plusieurs universités et instituts, s’est penchée sur le rôle du microbiote intestinal, c’est-à-dire l’ensemble des bactéries (et des micro-organismes en général) présentes dans les intestins. Ces bactéries exercent de nombreuses et importantes fonctions métaboliques. Dans un premier temps, les chercheurs ont constatéun déséquilibre du microbiote intestinal (ce qu’on appelle la dysbiose) chez les patients souffrant d’une hépatite alcoolique aiguë, alors qu’il n’est pas observé chez les buveurs excessifs sans maladie du foie. Dans un second temps, des expériences ont été réalisées sur la souris, avec un transfert du microbiote intestinal prélevé dans l’un ou l’autre groupe. Et on observe qu’après alcoolisation, le foie des souris réagit très différemment selon les bactéries qui ont été greffées, sachant que certaines espèces semblent spécifiquement associées à la sensibilité hépatique à l’alcool.
Les spécialistes rappellent que la composition du microbiote intestinal peut être modifiée : par l’alimentation, les prébiotiques et les probiotiques, ainsi que par la transplantation fécale. Ces résultats dégagent de nouvelles perspectives à la fois pour dépister les personnes très sensibles à la toxicité hépatique de l’alcool, mais aussi pour améliorer les traitements des lésions du foie induites par l’abus d’alcool.
Source: Gut (http://gut.bmj.com)
publié le : 27/02/2016
publié le : 27/02/2016
vendredi 26 février 2016
jeudi 25 février 2016
Le Sénat ne veut pas d'éoliennes près des monuments historiques
Société - Publié le 23/02/2016 à 15:56
· Le Sénat a voté un amendement qui impose d’avoir l’accord des Bâtiments de France sur les projets d’éoliennes dans un périmètre de 10 km autour d’un monument historique. | archives Ouest-France.
Marie MERDRIGNAC
La disposition votée par les sénateurs impose d’avoir l’accord des Bâtiments de France sur les projets d’éoliennes dans un périmètre de 10 km autour d’un monument historique.
« Les éoliennes ont un impact visuel négatif dans nos territoires ». C’est ainsi que le sénateur Gilbert Barbier (RDSE – Jura) a justifié son amendement adopté, en première lecture, le 17 février, au Sénat.
Il a ajouté, dans le cadre du projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine, un amendement qui risque de porter un sérieux coup à l’implantation des éoliennes, s’il est adopté à l’Assemblée. Il impose de recueillir l’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France (ABF) sur les projets d’éoliennes, dans un périmètre de 10 km autour d’un immeuble classé, un monument historique ou un site patrimonial protégé, dès lors qu’on les voit depuis ces monuments ou qu’elles sont visibles en même temps qu’eux. La disposition a été votée, contre l’avis du gouvernement et au grand dam des parlementaires écologistes.
Le Mont-Saint-Michel déjà protégé« Cet amendement sonnerait le glas de l’éolien », prévient la sénatrice écologiste du Nord, Marie-Christine Blandin. Elle fait le calcul : « Un rayon de 10 km représente une aire de 314 km². Comme la France compte 45 000 monuments historiques, le périmètre protégé serait de plus de 14 130 000 km², soit 21 fois plus que la superficie de la France qui n’est que de 643 810 km² (avec l'outre-mer, ndlr).»
Une analyse des conséquences en Nord-Pas-de-Calais-Picardie donne lieu à une carte plutôt parlante. Appliqué, cet amendement ne laisse que quelques kilomètres carrés à l’abri du droit de veto qui serait donné à l’ABF.
Selon Stéphanie Gandet et Sébastien Becue, avocats au cabinet Green Law, « cette règle, laissée en l’état, est inutile au regard des mécanismes de protection déjà existants ».
Le Mont Saint-Michel par exemple, bénéficie déjà de deux périmètres de protection, un proche et un éloigné. Après que l’Unesco a retoqué en 2011 un projet d’éoliennes éloignées d’une vingtaine de kilomètres du monument classé au patrimoine mondial de l’humanité, l’État avait élargi le périmètre de protection. Il couvre désormais 83 358 ha dans le domaine maritime, 89 131 ha sur le continent et concerne 115 communes.
Le second périmètre de protection dont il profite, dit « rapproché »,concerne les « espaces sensibles et exceptionnels » : la Roche-Torin à Céaux, les falaises de Champeaux, le Gué-de-l’Epine en bas d’Avranches … Toute modification des lieux est soumise à autorisation spéciale délivrée par le ministre, après avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, ou du préfet après avis de l’ABF.
Droit de veto sur le projetLes deux avocats rappellent que l’architecte des Bâtiments de France est déjà consulté avant la délivrance d’un permis de construire éolien. Il émet un avis consultatif lorsque l’installation projetée est visible en même temps qu’un immeuble classé ou un monument historique. « Son avis est, en pratique, très majoritairement suivi. »
Les avocats alertent sur « le pouvoir extraordinaire de l’ABF qui se retrouverait avec un véritable droit de veto ». Or, selon eux, « l’ABF, dans la position conservatrice où il se trouve, a forcément une tendance à s’opposer à l’implantation d’une éolienne ». Interrogée dans Le Parisien, la déléguée générale de France Énergie Éolienne confirme : l’ABF donne dans« 90 % des cas un avis défavorable aux projets éoliens ».
Il a ajouté, dans le cadre du projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine, un amendement qui risque de porter un sérieux coup à l’implantation des éoliennes, s’il est adopté à l’Assemblée. Il impose de recueillir l’avis conforme de l’architecte des Bâtiments de France (ABF) sur les projets d’éoliennes, dans un périmètre de 10 km autour d’un immeuble classé, un monument historique ou un site patrimonial protégé, dès lors qu’on les voit depuis ces monuments ou qu’elles sont visibles en même temps qu’eux. La disposition a été votée, contre l’avis du gouvernement et au grand dam des parlementaires écologistes.
Le Mont-Saint-Michel déjà protégé« Cet amendement sonnerait le glas de l’éolien », prévient la sénatrice écologiste du Nord, Marie-Christine Blandin. Elle fait le calcul : « Un rayon de 10 km représente une aire de 314 km². Comme la France compte 45 000 monuments historiques, le périmètre protégé serait de plus de 14 130 000 km², soit 21 fois plus que la superficie de la France qui n’est que de 643 810 km² (avec l'outre-mer, ndlr).»
Une analyse des conséquences en Nord-Pas-de-Calais-Picardie donne lieu à une carte plutôt parlante. Appliqué, cet amendement ne laisse que quelques kilomètres carrés à l’abri du droit de veto qui serait donné à l’ABF.
Selon Stéphanie Gandet et Sébastien Becue, avocats au cabinet Green Law, « cette règle, laissée en l’état, est inutile au regard des mécanismes de protection déjà existants ».
Le Mont Saint-Michel par exemple, bénéficie déjà de deux périmètres de protection, un proche et un éloigné. Après que l’Unesco a retoqué en 2011 un projet d’éoliennes éloignées d’une vingtaine de kilomètres du monument classé au patrimoine mondial de l’humanité, l’État avait élargi le périmètre de protection. Il couvre désormais 83 358 ha dans le domaine maritime, 89 131 ha sur le continent et concerne 115 communes.
Le second périmètre de protection dont il profite, dit « rapproché »,concerne les « espaces sensibles et exceptionnels » : la Roche-Torin à Céaux, les falaises de Champeaux, le Gué-de-l’Epine en bas d’Avranches … Toute modification des lieux est soumise à autorisation spéciale délivrée par le ministre, après avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, ou du préfet après avis de l’ABF.
Droit de veto sur le projetLes deux avocats rappellent que l’architecte des Bâtiments de France est déjà consulté avant la délivrance d’un permis de construire éolien. Il émet un avis consultatif lorsque l’installation projetée est visible en même temps qu’un immeuble classé ou un monument historique. « Son avis est, en pratique, très majoritairement suivi. »
Les avocats alertent sur « le pouvoir extraordinaire de l’ABF qui se retrouverait avec un véritable droit de veto ». Or, selon eux, « l’ABF, dans la position conservatrice où il se trouve, a forcément une tendance à s’opposer à l’implantation d’une éolienne ». Interrogée dans Le Parisien, la déléguée générale de France Énergie Éolienne confirme : l’ABF donne dans« 90 % des cas un avis défavorable aux projets éoliens ».
mercredi 24 février 2016
mardi 23 février 2016
lundi 22 février 2016
Nissan invente la chaise de bureau intelligente
Suite et vidéo:
Tout le monde a en tête le film de Walt Disney «Merlin l'Enchanteur», où le vieux magicien, d'un coup de baguette magique, faisait la vaisselle se laver et se ranger toute seule. Le constructeur automobile japonais Nissan reprend un peu le même concept: il invente la chaise de bureau qui, d'un claquement de mains, se range automatiquement à la table de conférence! Magique.
http://www.tdg.ch/high-tech/nissan-invente-chaise-bureau-intelligente/story/31127624
dimanche 21 février 2016
Douleur chronique : les bienfaits de l’acupuncture
NEWS L’acupuncture contribue à soulager la douleur chronique et ces effets bénéfiques sont observés dans le cerveau.
L’étude a concerné des patientes souffrant defibromyalgie, un syndrome qui associe des douleurs musculaires et articulaires diffuses (ainsi que de la fatigue, des problèmes de sommeil, des troubles de l’humeur…). Une équipe américaine (université du Michigan) a soumis ces femmes à huit séances, étalées sur quatre semaines, soit d’acupuncture chinoise traditionnelle, soit d’acupuncture placebo (simulée). Les participantes ignoraient évidemment dans quel groupe elles avaient été placées. L’activité cérébrale a été observée par scanner (PET Scan) au cours de la première séance et un mois après la dernière.
Premier point : les patientes qui ont bénéficié de la « vraie » acupuncture expriment rapidement une réduction « significative » de l’intensité des douleurs et ce soulagement persiste. Ensuite, les observations cérébrales mettent en évidence une activation particulière de certaines régions du cerveau associées aux processus sensoriels et douloureux. Ce phénomène est également constaté avec l’acupuncture placebo – un effet purement psychologique existe donc -, mais dans une bien moindre mesure. D’ailleurs, ce bénéfice relatif du placebo ne dure pas, du moins pas aussi longtemps que celui de l’acupuncture traditionnelle, et les patientes sont loin de ressentir la même diminution de la douleur.
L’effet favorable de l’acupuncture s’expliquerait par une plus grande sensibilité aux opioïdes endogènes, des antidouleurs produits naturellement par notre cerveau, sachant, dans ce contexte, qu’elle pourrait aussi renforcer l’efficacité des médicaments analgésiques.
L’étude a concerné des patientes souffrant defibromyalgie, un syndrome qui associe des douleurs musculaires et articulaires diffuses (ainsi que de la fatigue, des problèmes de sommeil, des troubles de l’humeur…). Une équipe américaine (université du Michigan) a soumis ces femmes à huit séances, étalées sur quatre semaines, soit d’acupuncture chinoise traditionnelle, soit d’acupuncture placebo (simulée). Les participantes ignoraient évidemment dans quel groupe elles avaient été placées. L’activité cérébrale a été observée par scanner (PET Scan) au cours de la première séance et un mois après la dernière.
Premier point : les patientes qui ont bénéficié de la « vraie » acupuncture expriment rapidement une réduction « significative » de l’intensité des douleurs et ce soulagement persiste. Ensuite, les observations cérébrales mettent en évidence une activation particulière de certaines régions du cerveau associées aux processus sensoriels et douloureux. Ce phénomène est également constaté avec l’acupuncture placebo – un effet purement psychologique existe donc -, mais dans une bien moindre mesure. D’ailleurs, ce bénéfice relatif du placebo ne dure pas, du moins pas aussi longtemps que celui de l’acupuncture traditionnelle, et les patientes sont loin de ressentir la même diminution de la douleur.
L’effet favorable de l’acupuncture s’expliquerait par une plus grande sensibilité aux opioïdes endogènes, des antidouleurs produits naturellement par notre cerveau, sachant, dans ce contexte, qu’elle pourrait aussi renforcer l’efficacité des médicaments analgésiques.
Source: NeuroImage (www.journals.elsevier.com/neuroimage)
publié le : 21/02/2016 , mis à jour le 20/02/2016
publié le : 21/02/2016 , mis à jour le 20/02/2016
samedi 20 février 2016
vendredi 19 février 2016
Les chimistes à l’ère du milli-labo
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2016/02/18/les-chimistes-a-l-ere-du-milli-labo_4867304_1650684.html
Le milli-labo par universcience-lemonde
Dans les laboratoires, les chercheurs font et refont des réactions chimiques avec des quantités de produits supérieures à celles vraiment utiles. Au département de physico-chimie du CEA, Thomas Vercouter a cherché à limiter ces déchets en proposant la miniaturisation du labo. Comme on le découvre dans cette vidéo proposée par Universcience, dans des mini-canaux gravés au laser sur des lames de verre ou de plastique, des fluides en quantité infime circulent avant d’entrer en réaction. Ce qui permet de réduire les déchets d’un facteur 1 000.
Le milli-labo par universcience-lemonde
Dans les laboratoires, les chercheurs font et refont des réactions chimiques avec des quantités de produits supérieures à celles vraiment utiles. Au département de physico-chimie du CEA, Thomas Vercouter a cherché à limiter ces déchets en proposant la miniaturisation du labo. Comme on le découvre dans cette vidéo proposée par Universcience, dans des mini-canaux gravés au laser sur des lames de verre ou de plastique, des fluides en quantité infime circulent avant d’entrer en réaction. Ce qui permet de réduire les déchets d’un facteur 1 000.
A quoi sert la Station spatiale internationale ?
http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2016/02/18/a-quoi-sert-la-station-spatiale-internationale_4868072_1650695.html
Il y a trente ans, l’URSS envoyait dans l’espace le premier module de la station Mir. Cet engin spatial imposant est resté maître de l’orbite basse terrestre pendant près d’une décennie avant d’être supplanté par la Station spatiale internationale (ISS).
Depuis plus de quinze ans, l’ISS accueille en permanence des astronautes originaires des quinze différents pays qui participent au programme. Mais si ce beau projet est clairement une démonstration de prouesses technologiques, c’est aussi un gouffre financier. La facture s’élève aujourd’hui à 150 milliards de dollars.
Alors, est-ce que ça valait le coup ? A quoi sert véritablement l’ISS ?
jeudi 18 février 2016
mercredi 17 février 2016
mardi 16 février 2016
Le Soleil, ses masses sombres et lumineuses expliquées
http://www.lemonde.fr/cosmos/video/2016/02/15/le-soleil-ses-masses-sombres-et-lumineuses-expliquees_4865788_1650695.html
Le Monde.fr
Le Soleil est en perpétuelle évolution. Et les scientifiques de l’Observatoire de la dynamique solaire de la NASA ne cessent de le scruter pour en percer les secrets. Dans cette vidéo, une astrophysicienne de l’agence spatiale explique certaines des masses sombres ou lumineuses visibles à la surface du Soleil et dans son atmosphère.
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