NEWS L’acupuncture contribue à soulager la douleur chronique et ces effets bénéfiques sont observés dans le cerveau.
L’étude a concerné des patientes souffrant defibromyalgie, un syndrome qui associe des douleurs musculaires et articulaires diffuses (ainsi que de la fatigue, des problèmes de sommeil, des troubles de l’humeur…). Une équipe américaine (université du Michigan) a soumis ces femmes à huit séances, étalées sur quatre semaines, soit d’acupuncture chinoise traditionnelle, soit d’acupuncture placebo (simulée). Les participantes ignoraient évidemment dans quel groupe elles avaient été placées. L’activité cérébrale a été observée par scanner (PET Scan) au cours de la première séance et un mois après la dernière.
Premier point : les patientes qui ont bénéficié de la « vraie » acupuncture expriment rapidement une réduction « significative » de l’intensité des douleurs et ce soulagement persiste. Ensuite, les observations cérébrales mettent en évidence une activation particulière de certaines régions du cerveau associées aux processus sensoriels et douloureux. Ce phénomène est également constaté avec l’acupuncture placebo – un effet purement psychologique existe donc -, mais dans une bien moindre mesure. D’ailleurs, ce bénéfice relatif du placebo ne dure pas, du moins pas aussi longtemps que celui de l’acupuncture traditionnelle, et les patientes sont loin de ressentir la même diminution de la douleur.
L’effet favorable de l’acupuncture s’expliquerait par une plus grande sensibilité aux opioïdes endogènes, des antidouleurs produits naturellement par notre cerveau, sachant, dans ce contexte, qu’elle pourrait aussi renforcer l’efficacité des médicaments analgésiques.
L’étude a concerné des patientes souffrant defibromyalgie, un syndrome qui associe des douleurs musculaires et articulaires diffuses (ainsi que de la fatigue, des problèmes de sommeil, des troubles de l’humeur…). Une équipe américaine (université du Michigan) a soumis ces femmes à huit séances, étalées sur quatre semaines, soit d’acupuncture chinoise traditionnelle, soit d’acupuncture placebo (simulée). Les participantes ignoraient évidemment dans quel groupe elles avaient été placées. L’activité cérébrale a été observée par scanner (PET Scan) au cours de la première séance et un mois après la dernière.
Premier point : les patientes qui ont bénéficié de la « vraie » acupuncture expriment rapidement une réduction « significative » de l’intensité des douleurs et ce soulagement persiste. Ensuite, les observations cérébrales mettent en évidence une activation particulière de certaines régions du cerveau associées aux processus sensoriels et douloureux. Ce phénomène est également constaté avec l’acupuncture placebo – un effet purement psychologique existe donc -, mais dans une bien moindre mesure. D’ailleurs, ce bénéfice relatif du placebo ne dure pas, du moins pas aussi longtemps que celui de l’acupuncture traditionnelle, et les patientes sont loin de ressentir la même diminution de la douleur.
L’effet favorable de l’acupuncture s’expliquerait par une plus grande sensibilité aux opioïdes endogènes, des antidouleurs produits naturellement par notre cerveau, sachant, dans ce contexte, qu’elle pourrait aussi renforcer l’efficacité des médicaments analgésiques.
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