mercredi 12 octobre 2016

Cancer du foie : mangez-vous assez de sélénium ?


NEWS Des apports insuffisants en sélénium sont associés à un risque accru de développer un carcinome hépatocellulaire.

Appelé aussi hépatocarcinome, il représente 90% des cancers primitifs du foie (c’est-à-dire non causés par les métastases d’un cancer localisé ailleurs) et affecte le plus souvent un foie touché par une maladie (surtout la cirrhose), mais il peut aussi toucher un foie sain. Cette équipe du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) rappelle d’abord que le statut en sélénium est trop bas chez de nombreux Européens, et que ceci pourrait constituer un facteur de risque de développement de divers cancers, notamment celui du foie et de la vésicule biliaire.

Les chercheurs ont examiné des données réunies dans le cadre d’une vaste étude européenne portant sur le lien entre le cancer et la nutrition. Résultat ? Des concentrations optimales en sélénium sont associées à un risque « significativement »plus faible de cancer hépatocellulaire, mais cette relation n’a pas été retrouvée pour le cancer de la vésicule biliaire ou des voies biliaires. Pour le dire autrement, « ces éléments issus d’une vaste cohorte indiquent qu’un statut insuffisant en sélénium peut être associé à une augmentation sensible du risque de développer un cancer du foie ».

Ces conclusions doivent être confirmées par d’autres études, et il est évident qu’il ne s’agit pas de se gaver de suppléments de sélénium sans raison valable (en l’absence de carence). Parmi les bonnes sources alimentaires de sélénium, on citera les noix du Brésil (très riches), l’ail, le brocoli et les céréales complètes (mais tout dépend de la nature du sol), les poissons gras (thon, hareng, sardine, saumon…) ou encore les fruits de mer.
Source: The American Journal of Clinical Nutrition (http://ajcn.nutrition.org
publié le : 12/10/2016 , mis à jour le 11/10/2016 

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