NEWS De nombreuses espèces de mammifères sont susceptibles de transmettre des maladies à l’être humain : le risque varie fortement selon la région du monde.
Si la cartographie des infections transmises par exemple par le moustique (paludisme, fièvre jaune, Zika, dengue...) est un classique, celle-ci est une nouveauté. Des chercheurs américains (université de Géorgie) ont en effet dressé la carte mondiale des zoonoses transmises par les mammifères. Quelque 5.000 espèces appartenant à 27 groupes (ordres) ont été prises en considération, dont les chiroptères (chauve-souris), les rongeurs (souris, rat…), les ongulés (ruminants, porcins, chevaux…), les carnivores (félins, canidés…), les soricomorphes (musaraigne, taupe…) et les primates (non humains).
Malgré ce que l’on pourrait penser, les infections transmises par ces animaux sont causées en majorité par les bactéries, davantage donc que par des virus. Et en tête de la liste que l’on vient de citer, le groupe le plus « menaçant » pour l’homme, indique Sciences et Avenir, ce sont les rongeurs, suivis par les carnivores, les primates et les ongulés, alors que les chiroptères n’arrivent qu’en dernière position. Comme l’explique encore Sciences et Avenir, « les lieux où l’on observe le plus de zoonoses ne correspondent pas forcément aux points chauds de biodiversité dans le monde, et si on recense une plus grande variété de vecteurs potentiels dans les régions tropicales, ce sont les régions tempérées, commel’Europe et la Russie, qui enregistrent le plus de transmissions ».
Schématiquement, l’Europe est davantage concernée par les rongeurs, l’Amérique centrale et du Sud par les chauves-souris, et l’Afrique équatoriale par les primates. Ajoutons qu’il s’agit d’une première ébauche, qui demande à être affinée, en espérant pouvoir réaliser des projections qui tiennent compte notamment du changement climatique.
Si la cartographie des infections transmises par exemple par le moustique (paludisme, fièvre jaune, Zika, dengue...) est un classique, celle-ci est une nouveauté. Des chercheurs américains (université de Géorgie) ont en effet dressé la carte mondiale des zoonoses transmises par les mammifères. Quelque 5.000 espèces appartenant à 27 groupes (ordres) ont été prises en considération, dont les chiroptères (chauve-souris), les rongeurs (souris, rat…), les ongulés (ruminants, porcins, chevaux…), les carnivores (félins, canidés…), les soricomorphes (musaraigne, taupe…) et les primates (non humains).
Malgré ce que l’on pourrait penser, les infections transmises par ces animaux sont causées en majorité par les bactéries, davantage donc que par des virus. Et en tête de la liste que l’on vient de citer, le groupe le plus « menaçant » pour l’homme, indique Sciences et Avenir, ce sont les rongeurs, suivis par les carnivores, les primates et les ongulés, alors que les chiroptères n’arrivent qu’en dernière position. Comme l’explique encore Sciences et Avenir, « les lieux où l’on observe le plus de zoonoses ne correspondent pas forcément aux points chauds de biodiversité dans le monde, et si on recense une plus grande variété de vecteurs potentiels dans les régions tropicales, ce sont les régions tempérées, commel’Europe et la Russie, qui enregistrent le plus de transmissions ».
Schématiquement, l’Europe est davantage concernée par les rongeurs, l’Amérique centrale et du Sud par les chauves-souris, et l’Afrique équatoriale par les primates. Ajoutons qu’il s’agit d’une première ébauche, qui demande à être affinée, en espérant pouvoir réaliser des projections qui tiennent compte notamment du changement climatique.
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