http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/08/31/onze-vaccins-seront-obligatoires-pour-les-enfants-a-partir-du-1er-janvier_5178893_1651302.html
Joli cadeau pour les Big Pharmas!
« Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence », a ajouté Mme Buzyn.
« Mais l’idée c’est que les 15 % des enfants [non vaccinés] qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réemergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population ».
jeudi 31 août 2017
Immunisés ? Un nouveau regard sur les vaccins, en librairie le 31 août
Premier Parallèle publie le 31 août Immunisés ? Un nouveau regard sur les vaccins, de Lise Barnéoud. Service de presse sur demande àpresse@premierparallele.fr.
Présentation :
En France, près de la moitié de la population se méfie des vaccins. À en croire certains, ils seraient inefficaces, voire dangereux, et serviraient exclusivement les intérêts des laboratoires pharmaceutiques. Des propos que d’autres jugent irresponsables, si ce n’est criminels : s’attaquer à la vaccination, ce serait refuser le progrès pour plonger dans l’obscurantisme.
Journaliste scientifique, Lise Barnéoud a dû, comme tous les parents, décider de faire ou non vacciner ses enfants. Elle a alors enquêté de manière totalement indépendante, cherché à mettre au jour les enjeux scientifiques, médicaux, mais aussi éthiques, sociétaux et économiques de chaque vaccin. Car il n’est pas possible de parler de la vaccination. Chaque vaccin présente une histoire différente, des avantages et des inconvénients distincts.
Qui protège-t-on lorsque l’on se vaccine ? Pourquoi se vacciner contre une maladie presque éradiquée ? Quels sont les intérêts des firmes pharmaceutiques et leur influence sur les recommandations publiques ?
Immunisés ? répond à ces questions avec précision et un grand sens de la narration. Résolument moderne, ce nouveau récit vaccinal nous offre les clés pour nous forger un avis éclairé et nous ouvre les yeux sur la façon dont nous faisons société.
mercredi 30 août 2017
Diabète : un traitement d’avenir dans le brocoli ?
NEWS Le brocoli, et en tout cas l’une de ses substances actives, le sulforaphane, peut-il contribuer à faire baisser la glycémie chez les patients diabétiques ? La piste paraît prometteuse.
Les vertus du brocoli, et en particulier de ses composés soufrés (ou organosulfurés) et d’autres antioxydants, sont étudiées de longue date dans la prévention du cancer (principalement celui du côlon) et des maladies inflammatoires. Parmi ces composants actifs, il y a le sulforaphane, qui intéresse au plus haut point les chercheurs en raison de la longue persistance, après ingestion, de ses propriétés antioxydantes. Une équipe suédoise (université de Göteborg) a testé son intérêt dans la prise en charge du diabète.
La première série d’expériences a été réalisée sur des rats et des souris diabétiques, et il s’avère, explique la revue médicale Le Généraliste, qu’une alimentation riche en sulforaphane a fait baisser la glycémie de 23% en un mois, pour 24% parmi les rongeurs qui avaient reçu de la metformine (l’antidiabétique classique).
Ensuite, des tests ont été réalisés chez des patients diabétiques, tous sous metformine au départ. La moitié d’entre eux ont reçu un complément de sulforaphane chaque matin pendant douze semaines, alors que les autres ont avalé un placebo (substance neutre). On constate que les patients sous sulforaphane ont vu leur glycémie baisser de manière « significative » par rapport au groupe contrôle (placebo), et l’effet est plus particulièrement marqué parmi les personnes avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 (obésité) et présentant un mauvais contrôle glycémique. Il faut ajouter que la dose quotidienne de sulforaphane correspondait à une quantité astronomique de brocoli (quatre à cinq kilos !). En fait, les spécialistes vont affiner leurs travaux et espèrent mettre au point une préparation alimentaire fonctionnelle endéans les deux ans.
Les vertus du brocoli, et en particulier de ses composés soufrés (ou organosulfurés) et d’autres antioxydants, sont étudiées de longue date dans la prévention du cancer (principalement celui du côlon) et des maladies inflammatoires. Parmi ces composants actifs, il y a le sulforaphane, qui intéresse au plus haut point les chercheurs en raison de la longue persistance, après ingestion, de ses propriétés antioxydantes. Une équipe suédoise (université de Göteborg) a testé son intérêt dans la prise en charge du diabète.
La première série d’expériences a été réalisée sur des rats et des souris diabétiques, et il s’avère, explique la revue médicale Le Généraliste, qu’une alimentation riche en sulforaphane a fait baisser la glycémie de 23% en un mois, pour 24% parmi les rongeurs qui avaient reçu de la metformine (l’antidiabétique classique).
Ensuite, des tests ont été réalisés chez des patients diabétiques, tous sous metformine au départ. La moitié d’entre eux ont reçu un complément de sulforaphane chaque matin pendant douze semaines, alors que les autres ont avalé un placebo (substance neutre). On constate que les patients sous sulforaphane ont vu leur glycémie baisser de manière « significative » par rapport au groupe contrôle (placebo), et l’effet est plus particulièrement marqué parmi les personnes avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 (obésité) et présentant un mauvais contrôle glycémique. Il faut ajouter que la dose quotidienne de sulforaphane correspondait à une quantité astronomique de brocoli (quatre à cinq kilos !). En fait, les spécialistes vont affiner leurs travaux et espèrent mettre au point une préparation alimentaire fonctionnelle endéans les deux ans.
Source: Science Translational Medicine (http://stm.sciencemag.org)
publié le : 30/08/2017 , mis à jour le 29/08/2017
publié le : 30/08/2017 , mis à jour le 29/08/2017
mardi 29 août 2017
lundi 28 août 2017
dimanche 27 août 2017
samedi 26 août 2017
vendredi 25 août 2017
jeudi 24 août 2017
Fille ou garçon : le cerveau des pères réagit différemment
S Il est communément admis que la relation entre un père et sa fille diffère de celle entre père et un fils. En fait, le cerveau paternel ne réagit pas de la même manière.
Les liens sont complexes, et ces recherches ajoutent des éléments de compréhension, sans pour autant apporter de réponse définitive. L’équipe américaine (université Emory) indique qu’il s’agit de la première étude à examiner si les différences relationnelles père - fille ou père - fils dans la « vraie vie » peuvent être associées à des réponses cérébrales distinctes selon que l’enfant soit un garçon ou une fille.
Jusqu’à présent, l’essentiel des travaux réalisés sur le sujet l’ont été en laboratoire, dans des environnements neutres. Ici, les pères ont d’abord été équipés pendant plusieurs jours d’un enregistreur (porté à la ceinture), qui se déclenchait à intervalles réguliers. Ensuite, ils ont visionné des photos d’adultes et d’enfants inconnus, ainsi que de leur fille ou de leur fils, avec des expressions variées (neutralité, joie, tristesse), alors que leurs réactions cérébrales étaient observées par résonance magnétique (IRMf). Que constate-t-on ?
• Les filles. Par rapport aux pères d’un garçon, ceux d’une fille se montrent plus attentifs, plus engagés, lui chantent plus de chansons (jeune enfant), utilisent davantage un langage analytique (plus « explicatif », plus structuré, plus argumenté), sont plus enclins à exprimer leurs émotions, et manifestent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales de joie de leur fille dans des régions du cerveau associées à la récompense et à la régulation émotionnelle.
• Les garçons. Avec leur fils, les pères s’engagent davantage dans des jeux physiques (force, chute…), utilisent plus un langage tendant vers la réussite, et montrent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales neutres de leur garçon (la difficulté de leur interprétation pose-t-elle problème ?). Sur ce dernier point, on constate que les pères les plus réactifs aux expressions neutres sont ceux qui s’engagent le plus dans des jeux « rudes », alors que ces activités sont moins habituelles parmi les pères plus sensibles aux expressions de joie de leur garçon.
Ces données confirment d’abord les différences de comportement du père vis-à-vis d’une fille ou d’un fils, mais elles mettent en évidence aussi, et surtout, des réactions cérébrales spécifiques selon le sexe de l’enfant. Les auteurs vont à présent explorer plus en profondeur ce champ de recherches particulièrement intéressant…
Les liens sont complexes, et ces recherches ajoutent des éléments de compréhension, sans pour autant apporter de réponse définitive. L’équipe américaine (université Emory) indique qu’il s’agit de la première étude à examiner si les différences relationnelles père - fille ou père - fils dans la « vraie vie » peuvent être associées à des réponses cérébrales distinctes selon que l’enfant soit un garçon ou une fille.
Jusqu’à présent, l’essentiel des travaux réalisés sur le sujet l’ont été en laboratoire, dans des environnements neutres. Ici, les pères ont d’abord été équipés pendant plusieurs jours d’un enregistreur (porté à la ceinture), qui se déclenchait à intervalles réguliers. Ensuite, ils ont visionné des photos d’adultes et d’enfants inconnus, ainsi que de leur fille ou de leur fils, avec des expressions variées (neutralité, joie, tristesse), alors que leurs réactions cérébrales étaient observées par résonance magnétique (IRMf). Que constate-t-on ?
• Les filles. Par rapport aux pères d’un garçon, ceux d’une fille se montrent plus attentifs, plus engagés, lui chantent plus de chansons (jeune enfant), utilisent davantage un langage analytique (plus « explicatif », plus structuré, plus argumenté), sont plus enclins à exprimer leurs émotions, et manifestent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales de joie de leur fille dans des régions du cerveau associées à la récompense et à la régulation émotionnelle.
• Les garçons. Avec leur fils, les pères s’engagent davantage dans des jeux physiques (force, chute…), utilisent plus un langage tendant vers la réussite, et montrent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales neutres de leur garçon (la difficulté de leur interprétation pose-t-elle problème ?). Sur ce dernier point, on constate que les pères les plus réactifs aux expressions neutres sont ceux qui s’engagent le plus dans des jeux « rudes », alors que ces activités sont moins habituelles parmi les pères plus sensibles aux expressions de joie de leur garçon.
Ces données confirment d’abord les différences de comportement du père vis-à-vis d’une fille ou d’un fils, mais elles mettent en évidence aussi, et surtout, des réactions cérébrales spécifiques selon le sexe de l’enfant. Les auteurs vont à présent explorer plus en profondeur ce champ de recherches particulièrement intéressant…
Source: Behavioral Neuroscience (www.apa.org/pubs/journals/b)
publié le : 24/08/2017 , mis à jour le 23/08/2017
publié le : 24/08/2017 , mis à jour le 23/08/2017
mercredi 23 août 2017
mardi 22 août 2017
dimanche 20 août 2017
Un gros juron augmente votre puissance !
NEWS Il avait été suggéré que le juron permettait de mieux résister à la douleur : il s’avère que jurer aide aussi à avoir plus de force.
Cette équipe britannique (université de Keele) a recruté des volontaires auxquels elle a fait passer des tests en deux temps. Lors de la première séance, les participants ont pédalé à fond sur un vélo stationnaire pendant un court laps de temps. Lors de la seconde, ils ont serré aussi fort que possible un appareil permettant de mesurer la force de préhension. Seule différence : les exercices ont été réalisés soit après avoir poussé un solide juron, soit sans avoir juré.
Résultat : les participants ont développé plus de puissance aux deux tests quand ils s’étaient « lâchés ». On ne dira pas qu’ils ont redoublé de force, mais l’effet est qualifié de significatif. L’explication ? Le coordinateur de cette expérience avait émis l’hypothèse d’une stimulation du système nerveux sympathique, qui contrôle de multiples fonctions non volontaires, comme le rythme cardiaque ou la pression artérielle, mais il n’a pas trouvé d’éléments probants. Le paramètre émotionnel (« psychologique ») n‘est certainement pas à exclure. En tout cas, après une étude datant de quelques années et qui avait établi un lien entre le juron et la résistance à la douleur, voici un autre effet assez étonnant…
Cette équipe britannique (université de Keele) a recruté des volontaires auxquels elle a fait passer des tests en deux temps. Lors de la première séance, les participants ont pédalé à fond sur un vélo stationnaire pendant un court laps de temps. Lors de la seconde, ils ont serré aussi fort que possible un appareil permettant de mesurer la force de préhension. Seule différence : les exercices ont été réalisés soit après avoir poussé un solide juron, soit sans avoir juré.
Résultat : les participants ont développé plus de puissance aux deux tests quand ils s’étaient « lâchés ». On ne dira pas qu’ils ont redoublé de force, mais l’effet est qualifié de significatif. L’explication ? Le coordinateur de cette expérience avait émis l’hypothèse d’une stimulation du système nerveux sympathique, qui contrôle de multiples fonctions non volontaires, comme le rythme cardiaque ou la pression artérielle, mais il n’a pas trouvé d’éléments probants. Le paramètre émotionnel (« psychologique ») n‘est certainement pas à exclure. En tout cas, après une étude datant de quelques années et qui avait établi un lien entre le juron et la résistance à la douleur, voici un autre effet assez étonnant…
Source: The British Psychological Society (http://www.bps.org.uk)
publié le : 20/08/2017 , mis à jour le 19/08/2017
publié le : 20/08/2017 , mis à jour le 19/08/2017
samedi 19 août 2017
Qui pourra vaincre le frelon asiatique ?
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/08/18/qui-pourra-vaincre-le-frelon-asiatique_5173740_1650684.html
Si la recherche était un film, à quoi ressemblerait sa bande-annonce ? Notre série de l’été, diffusée en partenariat avec CNRS Le Journal, fusionne les mondes du cinéma et de la recherche fondamentale pour présenter des travaux très sérieux dans des clips qui le sont un peu moins et reprennent les codes d’Hollywood. Cette semaine, revisitons en mode film-catastrophe des années 1950 les travaux des chercheurs sur le frelon asiatique.
Si la recherche était un film, à quoi ressemblerait sa bande-annonce ? Notre série de l’été, diffusée en partenariat avec CNRS Le Journal, fusionne les mondes du cinéma et de la recherche fondamentale pour présenter des travaux très sérieux dans des clips qui le sont un peu moins et reprennent les codes d’Hollywood. Cette semaine, revisitons en mode film-catastrophe des années 1950 les travaux des chercheurs sur le frelon asiatique.
vendredi 18 août 2017
jeudi 17 août 2017
mercredi 16 août 2017
mardi 15 août 2017
Arthrose : comment la perte de poids protège le genou
NEWS Les personnes en surpoids ou obèses s’exposent à un risque nettement accru de gonarthrose : la perte de poids ralentit considérablement la dégradation du cartilage du genou.
Cette association entre le poids et le risque d'apparition ou d'aggravation de la gonarthrose a déjà été évoquée à de nombreuses reprises, et renvoie pour l’essentiel à une sur-sollicitation de l’articulation (mise sous pression), d’autant plus néfaste si elle est déjà fragilisée. L’objectif de cette équipe américaine (université de Californie) a consisté à évaluer l’effet bénéfique de l’amaigrissement sur l’usure du cartilage articulaire.
L'étude a regroupé un millier de personnes en surpoids (IMC > 25) ou obèses (IMC > 30), présentant les signes initiaux d’une gonarthrose, et qui ont été suivies pendant deux ans. A l’entame, les participants ont été sensibilisés à la nécessité de perdre du poids, et accompagnés en ce sens. L’état de leur genou a été examiné par résonance magnétique (IRM) au début et à la fin. Trois groupes ont été distingués au terme du suivi : les personnes qui avaient conservé leur poids initial (ou qui avaient grossi), celles qui avaient perdu 5% de leur poids, et celles qui avaient maigri d’au moins 10%. Que constate-t-on ?
De manière très nette, la perte de poids ralentit l’usure du cartilage, et ceci dès un amaigrissement de 5%, sachant que plus la perte de poids est importante, plus le bénéfice est marqué, et en particulier chez les personnes obèses au départ. Les chercheurs observent aussi un ralentissement de la dégénérescence du ménisque, qui joue un rôle essentiel dans la mobilité du genou. Ils ajoutent qu’une protection supplémentaire est possible par la pratique d’une activité physique régulière légère à modérée.
Pour conclure : « Notre étude souligne l’importance d’une prise en charge individualisée précoce, basée sur le mode de vie, afin de prévenir la dégradation articulaire chez les personnes en surpoids ou obèses à risque d’arthrose ou qui en présentent les symptômes ».
Cette association entre le poids et le risque d'apparition ou d'aggravation de la gonarthrose a déjà été évoquée à de nombreuses reprises, et renvoie pour l’essentiel à une sur-sollicitation de l’articulation (mise sous pression), d’autant plus néfaste si elle est déjà fragilisée. L’objectif de cette équipe américaine (université de Californie) a consisté à évaluer l’effet bénéfique de l’amaigrissement sur l’usure du cartilage articulaire.
L'étude a regroupé un millier de personnes en surpoids (IMC > 25) ou obèses (IMC > 30), présentant les signes initiaux d’une gonarthrose, et qui ont été suivies pendant deux ans. A l’entame, les participants ont été sensibilisés à la nécessité de perdre du poids, et accompagnés en ce sens. L’état de leur genou a été examiné par résonance magnétique (IRM) au début et à la fin. Trois groupes ont été distingués au terme du suivi : les personnes qui avaient conservé leur poids initial (ou qui avaient grossi), celles qui avaient perdu 5% de leur poids, et celles qui avaient maigri d’au moins 10%. Que constate-t-on ?
De manière très nette, la perte de poids ralentit l’usure du cartilage, et ceci dès un amaigrissement de 5%, sachant que plus la perte de poids est importante, plus le bénéfice est marqué, et en particulier chez les personnes obèses au départ. Les chercheurs observent aussi un ralentissement de la dégénérescence du ménisque, qui joue un rôle essentiel dans la mobilité du genou. Ils ajoutent qu’une protection supplémentaire est possible par la pratique d’une activité physique régulière légère à modérée.
Pour conclure : « Notre étude souligne l’importance d’une prise en charge individualisée précoce, basée sur le mode de vie, afin de prévenir la dégradation articulaire chez les personnes en surpoids ou obèses à risque d’arthrose ou qui en présentent les symptômes ».
Source: Radiology (http://pubs.rsna.org/journa)
publié le : 15/08/2017 , mis à jour le 14/08/2017
publié le : 15/08/2017 , mis à jour le 14/08/2017
lundi 14 août 2017
dimanche 13 août 2017
Fipronil dans les œufs
La
présence de Fripronil, un produit de BASF dans les œufs
néerlandaises a fait grande scandale en Europe. Les autorités se
montrent les doigts l'un contre l'autre et se cachent derrières les
normes éuropéennes pour calmer la population en disant : le
taux de fipronil trouvé dans les œufs est largement en-dessous les
normes.
Cette
déclaration est fausse et montre un certain hypocrysie par les
institutions et gouvernements européennes ; les normes de
toxicité pour le Fipronil est valable pour les gens qui travaillent
avec ce produit par exemple en pulvérisation, mais dans aucun sense
comme additif dans nos produits alimentaires, d'ou le Firponil est
définitivement interdit .
Donc
dire, qu'il n'y a pas de danger pour l'homme est une fausse
déclaration.
Qu'est
que c'est le Fipronil ? En gros :
(RS)-5-Amino-1-[2,6-dichloro-4-(trifluoromethyl)phenyl]-4-(trifluoromethylsulfinyl)pyrazole-3-carbonitril
et
comme pour toutes les molécules organiques fluorées :
hautement neurotoxiques pour l'homme et les animaux !
Espèrons
que nous pouvons faire confiance a nos gouvernements avec leurs
institutions de surveillance.
Une
question qui se pose pour l'automne et la vaccination saisonnière
contre la grippe : les vaccins contre la grippe sont produits
sur des œufs et mondialement on produit environ 300 millons de
vaccins contre la grippe et pour cette production l'industrie
pharmaceutique a besoin de 900 millions des œufs . La production
pour les vaccins 2017/2018 est déjà commencée, mais avec des œufs
sains et pas contaminés ?
Faisons
confiance aux nos autorités européennes pour éviter qu'on sera
vacciné contre la grippe saisonnière avec quelques molécules de
Fipronil inclus.
Quis custodiet ipsos custodes? (Mais qui gardera ces gardiens ?)
Elton
Alzheimer : les réels bienfaits de la musique
NEWS Les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer tirent un réel bénéfice de l’écoute de la musique, avec moins de médicaments et une réduction des troubles du comportement.
Ce programme américain a été baptisé « Music & Memory » (musique et mémoire). Il a été lancé voici quelques années dans des maisons de repos et de soins, avec des résultats positifs, encore que subjectifs : une équipe de spécialistes (université Brown) a souhaité en objectiver les bienfaits. L’étude a concerné quelque 25.000 personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer (le cas échéant avec une démence associée, une forme dite mixte). La moitié étaient accueillies dans un établissement adhérant au projet « Music & Memory ». Le suivi a démarré en 2012 ou 2013, selon les cas.
Le principe du programme consiste à proposer au patient, à un rythme régulier, l’écoute d’une playlist musicale personnalisée. C’est tout simple, et manifestement efficace. Plusieurs paramètres ont été analysés : consommation de médicaments (antipsychotiques et anxiolytiques), troubles du comportement et symptômes dépressifs. Le résultat montreune amélioration « significative » pour trois de ces critères dans le groupe musique, avec un taux plus élevé d’interruption des antipsychotiques et des anxiolytiques par rapport au groupe contrôle, ainsi qu’une réduction des problèmes de comportement. L’effet est moins perceptible en ce qui concerne l’humeur dépressive. La différence entre les deux groupes est réelle, mais pas « miraculeuse » : néanmoins, sachant les grandes difficultés de la prise en charge des patients Alzheimer, cette approche non médicamenteuse, dénuée d’effets indésirables, présente un intérêt indiscutable.
Ce programme américain a été baptisé « Music & Memory » (musique et mémoire). Il a été lancé voici quelques années dans des maisons de repos et de soins, avec des résultats positifs, encore que subjectifs : une équipe de spécialistes (université Brown) a souhaité en objectiver les bienfaits. L’étude a concerné quelque 25.000 personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer (le cas échéant avec une démence associée, une forme dite mixte). La moitié étaient accueillies dans un établissement adhérant au projet « Music & Memory ». Le suivi a démarré en 2012 ou 2013, selon les cas.
Le principe du programme consiste à proposer au patient, à un rythme régulier, l’écoute d’une playlist musicale personnalisée. C’est tout simple, et manifestement efficace. Plusieurs paramètres ont été analysés : consommation de médicaments (antipsychotiques et anxiolytiques), troubles du comportement et symptômes dépressifs. Le résultat montreune amélioration « significative » pour trois de ces critères dans le groupe musique, avec un taux plus élevé d’interruption des antipsychotiques et des anxiolytiques par rapport au groupe contrôle, ainsi qu’une réduction des problèmes de comportement. L’effet est moins perceptible en ce qui concerne l’humeur dépressive. La différence entre les deux groupes est réelle, mais pas « miraculeuse » : néanmoins, sachant les grandes difficultés de la prise en charge des patients Alzheimer, cette approche non médicamenteuse, dénuée d’effets indésirables, présente un intérêt indiscutable.
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samedi 12 août 2017
vendredi 11 août 2017
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