NEWS Le brocoli, et en tout cas l’une de ses substances actives, le sulforaphane, peut-il contribuer à faire baisser la glycémie chez les patients diabétiques ? La piste paraît prometteuse.
Les vertus du brocoli, et en particulier de ses composés soufrés (ou organosulfurés) et d’autres antioxydants, sont étudiées de longue date dans la prévention du cancer (principalement celui du côlon) et des maladies inflammatoires. Parmi ces composants actifs, il y a le sulforaphane, qui intéresse au plus haut point les chercheurs en raison de la longue persistance, après ingestion, de ses propriétés antioxydantes. Une équipe suédoise (université de Göteborg) a testé son intérêt dans la prise en charge du diabète.
La première série d’expériences a été réalisée sur des rats et des souris diabétiques, et il s’avère, explique la revue médicale Le Généraliste, qu’une alimentation riche en sulforaphane a fait baisser la glycémie de 23% en un mois, pour 24% parmi les rongeurs qui avaient reçu de la metformine (l’antidiabétique classique).
Ensuite, des tests ont été réalisés chez des patients diabétiques, tous sous metformine au départ. La moitié d’entre eux ont reçu un complément de sulforaphane chaque matin pendant douze semaines, alors que les autres ont avalé un placebo (substance neutre). On constate que les patients sous sulforaphane ont vu leur glycémie baisser de manière « significative » par rapport au groupe contrôle (placebo), et l’effet est plus particulièrement marqué parmi les personnes avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 (obésité) et présentant un mauvais contrôle glycémique. Il faut ajouter que la dose quotidienne de sulforaphane correspondait à une quantité astronomique de brocoli (quatre à cinq kilos !). En fait, les spécialistes vont affiner leurs travaux et espèrent mettre au point une préparation alimentaire fonctionnelle endéans les deux ans.
Les vertus du brocoli, et en particulier de ses composés soufrés (ou organosulfurés) et d’autres antioxydants, sont étudiées de longue date dans la prévention du cancer (principalement celui du côlon) et des maladies inflammatoires. Parmi ces composants actifs, il y a le sulforaphane, qui intéresse au plus haut point les chercheurs en raison de la longue persistance, après ingestion, de ses propriétés antioxydantes. Une équipe suédoise (université de Göteborg) a testé son intérêt dans la prise en charge du diabète.
La première série d’expériences a été réalisée sur des rats et des souris diabétiques, et il s’avère, explique la revue médicale Le Généraliste, qu’une alimentation riche en sulforaphane a fait baisser la glycémie de 23% en un mois, pour 24% parmi les rongeurs qui avaient reçu de la metformine (l’antidiabétique classique).
Ensuite, des tests ont été réalisés chez des patients diabétiques, tous sous metformine au départ. La moitié d’entre eux ont reçu un complément de sulforaphane chaque matin pendant douze semaines, alors que les autres ont avalé un placebo (substance neutre). On constate que les patients sous sulforaphane ont vu leur glycémie baisser de manière « significative » par rapport au groupe contrôle (placebo), et l’effet est plus particulièrement marqué parmi les personnes avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30 (obésité) et présentant un mauvais contrôle glycémique. Il faut ajouter que la dose quotidienne de sulforaphane correspondait à une quantité astronomique de brocoli (quatre à cinq kilos !). En fait, les spécialistes vont affiner leurs travaux et espèrent mettre au point une préparation alimentaire fonctionnelle endéans les deux ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire