NEWS Une carence en vitamine D est associée à un risque bien plus élevé d’accélération du déclin cognitif et de développement d’une démence, dont la maladie d’Alzheimer.
Comme le rappelle cette équipe de l’université de Bordeaux, le déficit en vitamine D a déjà été impliqué dans plusieurs maladies chroniques, mais son lien avec le déclin cognitif et le risque de démence reste « inconsistant ». Les chercheurs ont exploré cette relation lors du suivi, pendant une douzaine d’années, d’un millier de seniors (65 ans et plus), sans signe de démence à l’entame, avec évaluation au départ de leur statut en vitamine D.
Le résultat montre que les personnes présentant un déficit s’exposent à un déclin cognitif plus rapide, et lorsqu’on analyse les cas de démence, il s’avère qu’une carence en vitamine D est associée à un risque presque trois fois plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer. Les spécialistes en déduisent que le maintien d’un statut adéquat en vitamine D, en particulier chez les seniors, peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, et à retarder ou à prévenir l’apparition d’une démence, en particulier la maladie d’Alzheimer.
La carence en vitamine D n’est sans doute pas un facteur déclenchant de démence, mais elle interviendrait d’une manière ou d’une autre dans le processus. Une autre étude indique que le risque est encore plus élevé si la carence en vitamine D - qui peut être corrigée par des suppléments - est associée à des apports insuffisants en acides gras polyinsaturés(dont les oméga-3, très présents dans les poissons gras) et en caroténoïdes (que l’on trouve en abondance dans les fruits et les légumes). Un volet important de la prévention de la démence, et singulièrement de la maladie d’Alzheimer, pourrait donc reposer sur ce que nous mettons au menu jour après jour…
Comme le rappelle cette équipe de l’université de Bordeaux, le déficit en vitamine D a déjà été impliqué dans plusieurs maladies chroniques, mais son lien avec le déclin cognitif et le risque de démence reste « inconsistant ». Les chercheurs ont exploré cette relation lors du suivi, pendant une douzaine d’années, d’un millier de seniors (65 ans et plus), sans signe de démence à l’entame, avec évaluation au départ de leur statut en vitamine D.
Le résultat montre que les personnes présentant un déficit s’exposent à un déclin cognitif plus rapide, et lorsqu’on analyse les cas de démence, il s’avère qu’une carence en vitamine D est associée à un risque presque trois fois plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer. Les spécialistes en déduisent que le maintien d’un statut adéquat en vitamine D, en particulier chez les seniors, peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, et à retarder ou à prévenir l’apparition d’une démence, en particulier la maladie d’Alzheimer.
La carence en vitamine D n’est sans doute pas un facteur déclenchant de démence, mais elle interviendrait d’une manière ou d’une autre dans le processus. Une autre étude indique que le risque est encore plus élevé si la carence en vitamine D - qui peut être corrigée par des suppléments - est associée à des apports insuffisants en acides gras polyinsaturés(dont les oméga-3, très présents dans les poissons gras) et en caroténoïdes (que l’on trouve en abondance dans les fruits et les légumes). Un volet important de la prévention de la démence, et singulièrement de la maladie d’Alzheimer, pourrait donc reposer sur ce que nous mettons au menu jour après jour…
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