S Il est communément admis que la relation entre un père et sa fille diffère de celle entre père et un fils. En fait, le cerveau paternel ne réagit pas de la même manière.
Les liens sont complexes, et ces recherches ajoutent des éléments de compréhension, sans pour autant apporter de réponse définitive. L’équipe américaine (université Emory) indique qu’il s’agit de la première étude à examiner si les différences relationnelles père - fille ou père - fils dans la « vraie vie » peuvent être associées à des réponses cérébrales distinctes selon que l’enfant soit un garçon ou une fille.
Jusqu’à présent, l’essentiel des travaux réalisés sur le sujet l’ont été en laboratoire, dans des environnements neutres. Ici, les pères ont d’abord été équipés pendant plusieurs jours d’un enregistreur (porté à la ceinture), qui se déclenchait à intervalles réguliers. Ensuite, ils ont visionné des photos d’adultes et d’enfants inconnus, ainsi que de leur fille ou de leur fils, avec des expressions variées (neutralité, joie, tristesse), alors que leurs réactions cérébrales étaient observées par résonance magnétique (IRMf). Que constate-t-on ?
• Les filles. Par rapport aux pères d’un garçon, ceux d’une fille se montrent plus attentifs, plus engagés, lui chantent plus de chansons (jeune enfant), utilisent davantage un langage analytique (plus « explicatif », plus structuré, plus argumenté), sont plus enclins à exprimer leurs émotions, et manifestent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales de joie de leur fille dans des régions du cerveau associées à la récompense et à la régulation émotionnelle.
• Les garçons. Avec leur fils, les pères s’engagent davantage dans des jeux physiques (force, chute…), utilisent plus un langage tendant vers la réussite, et montrent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales neutres de leur garçon (la difficulté de leur interprétation pose-t-elle problème ?). Sur ce dernier point, on constate que les pères les plus réactifs aux expressions neutres sont ceux qui s’engagent le plus dans des jeux « rudes », alors que ces activités sont moins habituelles parmi les pères plus sensibles aux expressions de joie de leur garçon.
Ces données confirment d’abord les différences de comportement du père vis-à-vis d’une fille ou d’un fils, mais elles mettent en évidence aussi, et surtout, des réactions cérébrales spécifiques selon le sexe de l’enfant. Les auteurs vont à présent explorer plus en profondeur ce champ de recherches particulièrement intéressant…
Les liens sont complexes, et ces recherches ajoutent des éléments de compréhension, sans pour autant apporter de réponse définitive. L’équipe américaine (université Emory) indique qu’il s’agit de la première étude à examiner si les différences relationnelles père - fille ou père - fils dans la « vraie vie » peuvent être associées à des réponses cérébrales distinctes selon que l’enfant soit un garçon ou une fille.
Jusqu’à présent, l’essentiel des travaux réalisés sur le sujet l’ont été en laboratoire, dans des environnements neutres. Ici, les pères ont d’abord été équipés pendant plusieurs jours d’un enregistreur (porté à la ceinture), qui se déclenchait à intervalles réguliers. Ensuite, ils ont visionné des photos d’adultes et d’enfants inconnus, ainsi que de leur fille ou de leur fils, avec des expressions variées (neutralité, joie, tristesse), alors que leurs réactions cérébrales étaient observées par résonance magnétique (IRMf). Que constate-t-on ?
• Les filles. Par rapport aux pères d’un garçon, ceux d’une fille se montrent plus attentifs, plus engagés, lui chantent plus de chansons (jeune enfant), utilisent davantage un langage analytique (plus « explicatif », plus structuré, plus argumenté), sont plus enclins à exprimer leurs émotions, et manifestent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales de joie de leur fille dans des régions du cerveau associées à la récompense et à la régulation émotionnelle.
• Les garçons. Avec leur fils, les pères s’engagent davantage dans des jeux physiques (force, chute…), utilisent plus un langage tendant vers la réussite, et montrent une forte réponse cérébrale aux expressions faciales neutres de leur garçon (la difficulté de leur interprétation pose-t-elle problème ?). Sur ce dernier point, on constate que les pères les plus réactifs aux expressions neutres sont ceux qui s’engagent le plus dans des jeux « rudes », alors que ces activités sont moins habituelles parmi les pères plus sensibles aux expressions de joie de leur garçon.
Ces données confirment d’abord les différences de comportement du père vis-à-vis d’une fille ou d’un fils, mais elles mettent en évidence aussi, et surtout, des réactions cérébrales spécifiques selon le sexe de l’enfant. Les auteurs vont à présent explorer plus en profondeur ce champ de recherches particulièrement intéressant…
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