https://www.midilibre.fr/2019/08/29/il-ny-a-pas-de-gene-gay-confirme-la-plus-grande-etude-adn-jamais-realisee,8383199.php
samedi 31 août 2019
« De nombreux éléments de preuves pointent vers les néonicotinoïdes comme cause majeure » du déclin des abeilles
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/29/de-nombreux-elements-de-preuves-pointent-vers-les-neonicotinoides-comme-cause-majeure-du-declin-des-abeilles_5504291_3244.html
Notre journaliste Stéphane Foucart a répondu à vos questions après que l’Union européenne a fait l’impasse sur les recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments visant à protéger les abeilles contre les pesticides.
Notre journaliste Stéphane Foucart a répondu à vos questions après que l’Union européenne a fait l’impasse sur les recommandations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments visant à protéger les abeilles contre les pesticides.
Reflux (RGO) : quels effets indésirables des IPP à long terme ?
NEWS Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) réduisent la production d’acide par l’estomac, et ces médicaments sont indiqués dans le traitement du reflux gastro-oesophagien (RGO). Leurs effets indésirables à long terme soulèvent des questions.
Les IPP sont des médicaments efficaces et sûrs à court terme. Mais certaines études ont mis en évidence des risques possibles en cas d’utilisation pendant une longue période. Une équipe canadienne (université McMaster) a coordonné le suivi de quelque 18.000 personnes, dont la moitié prenaient un IPP (pantoprazole), les autres un placebo (substance sans effet pharmacologique). Plusieurs sous-groupes ont aussi été pris en considération : traitement par anticoagulant seul (rivaroxaban), par antiagrégant plaquettaire seul (aspirine), ou les deux. Tous les six mois, des données ont été recueillies concernant les cas de pneumonie, d’infection intestinale par Clostridium difficile ou autre, de fracture, d’atrophie gastrique, de maladie rénale chronique, de diabète, de maladie pulmonaire obstructive chronique (BPCO), de démence, de maladie cardiovasculaire, de cancer, d’hospitalisation, et de décès toutes causes confondues. Le suivi médian a duré 3 ans.
Le résultat ne montre pas de différence sur tous ces paramètres entre les patients sous IPP ou sous placebo, hormis un risque un peu plus élevé d’infection à C. difficile, qui reste cependant rare. Les chercheurs indiquent : « Dans cet essai randomisé contrôlé, le pantoprazole n’est pas associé à un effet indésirable spécifique lors d’une utilisation pendant 3 ans, à l’exception possible d’une augmentation du risque d’infection intestinale ». Il va de soi qu’une utilisation pendant une longue période doit être discutée avec un médecin, afin de prendre en compte tous les éléments propres à chaque patient.
Les IPP sont des médicaments efficaces et sûrs à court terme. Mais certaines études ont mis en évidence des risques possibles en cas d’utilisation pendant une longue période. Une équipe canadienne (université McMaster) a coordonné le suivi de quelque 18.000 personnes, dont la moitié prenaient un IPP (pantoprazole), les autres un placebo (substance sans effet pharmacologique). Plusieurs sous-groupes ont aussi été pris en considération : traitement par anticoagulant seul (rivaroxaban), par antiagrégant plaquettaire seul (aspirine), ou les deux. Tous les six mois, des données ont été recueillies concernant les cas de pneumonie, d’infection intestinale par Clostridium difficile ou autre, de fracture, d’atrophie gastrique, de maladie rénale chronique, de diabète, de maladie pulmonaire obstructive chronique (BPCO), de démence, de maladie cardiovasculaire, de cancer, d’hospitalisation, et de décès toutes causes confondues. Le suivi médian a duré 3 ans.
Le résultat ne montre pas de différence sur tous ces paramètres entre les patients sous IPP ou sous placebo, hormis un risque un peu plus élevé d’infection à C. difficile, qui reste cependant rare. Les chercheurs indiquent : « Dans cet essai randomisé contrôlé, le pantoprazole n’est pas associé à un effet indésirable spécifique lors d’une utilisation pendant 3 ans, à l’exception possible d’une augmentation du risque d’infection intestinale ». Il va de soi qu’une utilisation pendant une longue période doit être discutée avec un médecin, afin de prendre en compte tous les éléments propres à chaque patient.
Source: Gastroenterology (www.gastrojournal.org)
publié le : 31/08/2019 , mis à jour le 31/08/2019
publié le : 31/08/2019 , mis à jour le 31/08/2019
vendredi 30 août 2019
Découverte d'une seconde mutation génétique résistante au virus du sida
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/decouverte-d-une-seconde-mutation-genetique-resistante-au-virus-du-sida-20190829
Une mutation génétique extrêmement rare, responsable d'une maladie musculaire touchant une centaine de personnes, crée une immunité naturelle contre le virus du sida, ont rapporté jeudi des chercheurs espagnols qui espèrent que ce sera une piste pour de nouveaux médicaments anti-VIH.
Une mutation génétique extrêmement rare, responsable d'une maladie musculaire touchant une centaine de personnes, crée une immunité naturelle contre le virus du sida, ont rapporté jeudi des chercheurs espagnols qui espèrent que ce sera une piste pour de nouveaux médicaments anti-VIH.
jeudi 29 août 2019
Une tumeur au cerveau ? Non, un ver parasite !
NEWS Les médecins pensaient qu’une patiente souffrait d’une tumeur au cerveau. Lorsqu’ils l’ont opérée, ils ont découvert que la masse suspecte était en fait un ver parasite.
Rachel Palma, une New-Yorkaise de 42 ans, présentait des symptômes qui pouvaient laisser suspecter une tumeur au cerveau : elle souffrait d’hallucinations, oubliait certains mots, lâchait involontairement des objets… Les médecins (Mount Sinai Hospital) lui ont fait passer une résonance magnétique (IRM), qui a permis de déceler une lésion interprétée comme une tumeur, ce qui tendait à confirmer l’évaluation clinique. Ils ont réalisé une intervention chirurgicale afin d’extraire la masse... qui s’est avérée contenir un ver plat.
La patiente souffrait en fait de neurocysticercose, une infection parasitaire du système nerveux central provoquée le ténia du porc (Taenia solium). Cette infection survient après ingestion de viande crue ou mal cuite, ou d’eau contaminée. Les larves peuvent quitter l’intestin et se loger dans différents tissu de l’organisme pour former des kystes, et donc aussi dans le cerveau. Les symptômes classiques renvoient aux convulsions, aux céphalées, à la confusion mentale, à la perte d’équilibre ou à l’œdème cérébral.
Un élément étonnant ici, c’est que la patiente affirme ne pas avoir mangé de viande de porc insuffisamment cuite, ou avoir bu de l’eau suspecte, mais la mémoire peut être défaillante. En tout cas, aujourd’hui, Rachel Palma se porte bien, et finalement, il valait mieux qu’elle présente cette infection plutôt que souffrir d’une tumeur au cerveau...
Rachel Palma, une New-Yorkaise de 42 ans, présentait des symptômes qui pouvaient laisser suspecter une tumeur au cerveau : elle souffrait d’hallucinations, oubliait certains mots, lâchait involontairement des objets… Les médecins (Mount Sinai Hospital) lui ont fait passer une résonance magnétique (IRM), qui a permis de déceler une lésion interprétée comme une tumeur, ce qui tendait à confirmer l’évaluation clinique. Ils ont réalisé une intervention chirurgicale afin d’extraire la masse... qui s’est avérée contenir un ver plat.
La patiente souffrait en fait de neurocysticercose, une infection parasitaire du système nerveux central provoquée le ténia du porc (Taenia solium). Cette infection survient après ingestion de viande crue ou mal cuite, ou d’eau contaminée. Les larves peuvent quitter l’intestin et se loger dans différents tissu de l’organisme pour former des kystes, et donc aussi dans le cerveau. Les symptômes classiques renvoient aux convulsions, aux céphalées, à la confusion mentale, à la perte d’équilibre ou à l’œdème cérébral.
Un élément étonnant ici, c’est que la patiente affirme ne pas avoir mangé de viande de porc insuffisamment cuite, ou avoir bu de l’eau suspecte, mais la mémoire peut être défaillante. En tout cas, aujourd’hui, Rachel Palma se porte bien, et finalement, il valait mieux qu’elle présente cette infection plutôt que souffrir d’une tumeur au cerveau...
mercredi 28 août 2019
mardi 27 août 2019
Transport maritime : naviguer moins vite pour polluer moins, une piste efficace mais loin d’être concrétisée
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/08/26/transport-maritime-naviguer-moins-vite-pour-polluer-moins-une-piste-efficace-mais-loin-d-etre-concretisee_5503026_4355770.html
La plupart des experts reconnaissent l’intérêt de la mesure défendue par Emmanuel Macron. Reste à savoir si elle sera mise en place et comment.
La plupart des experts reconnaissent l’intérêt de la mesure défendue par Emmanuel Macron. Reste à savoir si elle sera mise en place et comment.
lundi 26 août 2019
dimanche 25 août 2019
vendredi 23 août 2019
mercredi 21 août 2019
Le Brésil «prie» pour la forêt amazonienne en proie aux flammes
http://www.lefigaro.fr/sciences/le-bresil-prie-pour-la-foret-amazonienne-en-proie-aux-flammes-20190820
La ville de Sao Paulo a été plongée dans le noir, lundi, en raison des immenses incendies qui ont lieu depuis début juillet en Amazonie. Les internautes appellent massivement Jair Bolsonaro à agir alors que les feux de forêts sont en hausse de 83% depuis le début de l'année dans le «poumon vert» de la planète.
La ville de Sao Paulo a été plongée dans le noir, lundi, en raison des immenses incendies qui ont lieu depuis début juillet en Amazonie. Les internautes appellent massivement Jair Bolsonaro à agir alors que les feux de forêts sont en hausse de 83% depuis le début de l'année dans le «poumon vert» de la planète.
mardi 20 août 2019
Le soja contre le cancer de la prostate ?
NEWS Il semble que les produits à base de soja contribuent à réduire le risque de cancer de la prostate. Si les recherches scientifiques sur le sujet sont encore peu nombreuses, elles dégagent des résultats prometteurs.
Le soja contient des isoflavones, un groupe de substances très similaires aux œstrogènes (on les appelle d'ailleurs œstrogènes végétaux ou phytoestrogènes). Les œstrogènes pourraient théoriquement influencer le développement du cancer de la prostate parce qu'ils agissent contre la testostérone.
Un article scientifique récent relate deux études effectuées chez des hommes présentant un risque accru de cancer de la prostate. Ceux qui consommaient du soja ou des isoflavones de soja ont été proportionnellement moins nombreux à souffrir d'un cancer prostatique que ceux qui n'en mangeaient pas, ou très peu.
Des études portant sur des quantités très élevées d'isoflavones de soja (250 - 2000 mg par jour) n'ont en tout cas montré aucun effet négatif et l'utilisation de suppléments de soja contenant 1 - 16 mg d'isoflavones de soja par kilo de poids corporel n'a pas non plus produit d’effet négatif.
Le soja contient des isoflavones, un groupe de substances très similaires aux œstrogènes (on les appelle d'ailleurs œstrogènes végétaux ou phytoestrogènes). Les œstrogènes pourraient théoriquement influencer le développement du cancer de la prostate parce qu'ils agissent contre la testostérone.
Un article scientifique récent relate deux études effectuées chez des hommes présentant un risque accru de cancer de la prostate. Ceux qui consommaient du soja ou des isoflavones de soja ont été proportionnellement moins nombreux à souffrir d'un cancer prostatique que ceux qui n'en mangeaient pas, ou très peu.
Des études portant sur des quantités très élevées d'isoflavones de soja (250 - 2000 mg par jour) n'ont en tout cas montré aucun effet négatif et l'utilisation de suppléments de soja contenant 1 - 16 mg d'isoflavones de soja par kilo de poids corporel n'a pas non plus produit d’effet négatif.
lundi 19 août 2019
dimanche 18 août 2019
samedi 17 août 2019
Hôpital : le danger des microbes des téléphones portables
NEWS Les téléphones portables sont couverts de germes (virus et bactéries) déposés par nos mains. Dans des circonstances habituelles, cela ne pose pas vraiment de problème. A l’hôpital et en présence de patients fragiles, c’est différent. Le personnel soignant fait-il suffisamment attention au risque ?
Plusieurs recherches ont été réalisées par le passé sur la présence de germes sur les smartphones et les GSM du personnel hospitalier. Elles concluaient à une concentration élevée de microbes potentiellement pathogènes et à un nettoyage insuffisant de l’appareil mobile, ainsi et surtout que des mains (désinfection) après l’utilisation du portable et avant les soins aux patients. Une équipe brésilienne (université de São Paulo) a mené à son tour l’enquête, cette fois auprès d’étudiants en formation dans des hôpitaux, qu’il s’agisse de médecins, de pharmaciens, de diététiciens ou d’infirmiers.
Résultat : l’écrasante majorité de leurs téléphones portables présentaient une densité élevée de germes - virus et bactéries - dont certains résistants aux antibiotiques. Les appareils des étudiants infirmiers posaient le plus de problèmes, sans doute en raison de leurs contacts plus fréquents avec les patients, et d’une hygiène des mains insuffisante.
Les chercheurs insistent sur l’importance de la désinfection des mains après l'utilisation du portable et avant d’approcher un patient (mais aussi après les soins). Bien sûr, le téléphone portable est utile pour les professionnels de la santé, en facilitant la coordination. Mais il risque de se transformer en vecteur de germes, sources d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital), avec des conséquences qui peuvent être dramatiques pour les patients. La désinfection régulière de l’appareil (lingettes) et fréquente des mains est essentielle. Et pour les visiteurs, même principe : on se désinfecte les mains avant d’approcher le patient.
Plusieurs recherches ont été réalisées par le passé sur la présence de germes sur les smartphones et les GSM du personnel hospitalier. Elles concluaient à une concentration élevée de microbes potentiellement pathogènes et à un nettoyage insuffisant de l’appareil mobile, ainsi et surtout que des mains (désinfection) après l’utilisation du portable et avant les soins aux patients. Une équipe brésilienne (université de São Paulo) a mené à son tour l’enquête, cette fois auprès d’étudiants en formation dans des hôpitaux, qu’il s’agisse de médecins, de pharmaciens, de diététiciens ou d’infirmiers.
Résultat : l’écrasante majorité de leurs téléphones portables présentaient une densité élevée de germes - virus et bactéries - dont certains résistants aux antibiotiques. Les appareils des étudiants infirmiers posaient le plus de problèmes, sans doute en raison de leurs contacts plus fréquents avec les patients, et d’une hygiène des mains insuffisante.
Les chercheurs insistent sur l’importance de la désinfection des mains après l'utilisation du portable et avant d’approcher un patient (mais aussi après les soins). Bien sûr, le téléphone portable est utile pour les professionnels de la santé, en facilitant la coordination. Mais il risque de se transformer en vecteur de germes, sources d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital), avec des conséquences qui peuvent être dramatiques pour les patients. La désinfection régulière de l’appareil (lingettes) et fréquente des mains est essentielle. Et pour les visiteurs, même principe : on se désinfecte les mains avant d’approcher le patient.
Source: American Society for Microbiology (www.asm.org)
publié le : 17/08/2019 , mis à jour le 17/08/2019
publié le : 17/08/2019 , mis à jour le 17/08/2019
vendredi 16 août 2019
Inscription à :
Articles (Atom)