NEWS Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) réduisent la production d’acide par l’estomac, et ces médicaments sont indiqués dans le traitement du reflux gastro-oesophagien (RGO). Leurs effets indésirables à long terme soulèvent des questions.
Les IPP sont des médicaments efficaces et sûrs à court terme. Mais certaines études ont mis en évidence des risques possibles en cas d’utilisation pendant une longue période. Une équipe canadienne (université McMaster) a coordonné le suivi de quelque 18.000 personnes, dont la moitié prenaient un IPP (pantoprazole), les autres un placebo (substance sans effet pharmacologique). Plusieurs sous-groupes ont aussi été pris en considération : traitement par anticoagulant seul (rivaroxaban), par antiagrégant plaquettaire seul (aspirine), ou les deux. Tous les six mois, des données ont été recueillies concernant les cas de pneumonie, d’infection intestinale par Clostridium difficile ou autre, de fracture, d’atrophie gastrique, de maladie rénale chronique, de diabète, de maladie pulmonaire obstructive chronique (BPCO), de démence, de maladie cardiovasculaire, de cancer, d’hospitalisation, et de décès toutes causes confondues. Le suivi médian a duré 3 ans.
Le résultat ne montre pas de différence sur tous ces paramètres entre les patients sous IPP ou sous placebo, hormis un risque un peu plus élevé d’infection à C. difficile, qui reste cependant rare. Les chercheurs indiquent : « Dans cet essai randomisé contrôlé, le pantoprazole n’est pas associé à un effet indésirable spécifique lors d’une utilisation pendant 3 ans, à l’exception possible d’une augmentation du risque d’infection intestinale ». Il va de soi qu’une utilisation pendant une longue période doit être discutée avec un médecin, afin de prendre en compte tous les éléments propres à chaque patient.
Les IPP sont des médicaments efficaces et sûrs à court terme. Mais certaines études ont mis en évidence des risques possibles en cas d’utilisation pendant une longue période. Une équipe canadienne (université McMaster) a coordonné le suivi de quelque 18.000 personnes, dont la moitié prenaient un IPP (pantoprazole), les autres un placebo (substance sans effet pharmacologique). Plusieurs sous-groupes ont aussi été pris en considération : traitement par anticoagulant seul (rivaroxaban), par antiagrégant plaquettaire seul (aspirine), ou les deux. Tous les six mois, des données ont été recueillies concernant les cas de pneumonie, d’infection intestinale par Clostridium difficile ou autre, de fracture, d’atrophie gastrique, de maladie rénale chronique, de diabète, de maladie pulmonaire obstructive chronique (BPCO), de démence, de maladie cardiovasculaire, de cancer, d’hospitalisation, et de décès toutes causes confondues. Le suivi médian a duré 3 ans.
Le résultat ne montre pas de différence sur tous ces paramètres entre les patients sous IPP ou sous placebo, hormis un risque un peu plus élevé d’infection à C. difficile, qui reste cependant rare. Les chercheurs indiquent : « Dans cet essai randomisé contrôlé, le pantoprazole n’est pas associé à un effet indésirable spécifique lors d’une utilisation pendant 3 ans, à l’exception possible d’une augmentation du risque d’infection intestinale ». Il va de soi qu’une utilisation pendant une longue période doit être discutée avec un médecin, afin de prendre en compte tous les éléments propres à chaque patient.
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