NEWS Existe-t-il une corrélation entre la fibromyalgie et la composition du microbiote intestinal (les bactéries) ? C’est fort possible, et en cas de confirmation, cela dégage des nouvelles pistes de diagnostic et de traitement.
La fibromyalgie affecte ente 2% et 4% de la population, en grande majorité des femmes. Lessymptômes comprennent la fatigue, les troubles du sommeil, les difficultés cognitives, ainsi et surtout que la douleur chronique. Une équipe canadienne (université de Montréal et université McGill) a réuni des patients fibromyalgiques et des personnes en bonne santé générale (dont des parents et des conjoints de patients).
Les participants ont fourni des échantillons de selles, et leur analyse met en évidence une altération significative des bactéries peuplant l’intestin des patients fibromyalgiques. Ainsi, une vingtaine d’espèces sont présentes soit en plus grande soit en plus faible quantité que chez les personnes ne souffrant pas de la maladie. Une simulation informatique, basée sur ces particularités bactériennes, a permis d’identifier les patients fibromyalgiques avec un taux d’exactitude de 87%.
Une question majeure se pose : ces variations du microbiote intestinal sont-elles uniquement des marqueurs de la maladie ou jouent-elles aussi un rôle dans son apparition ? Les chercheurs ajoutent qu’il faut également vérifier si le microbiote intestinal subit le même type de modifications dans le cas d’autres types de douleur chronique, comme la lombalgie ou la migraine. La pertinence de ces observations doit donc être confirmée, mais elle dégage néanmoins des perspectives intéressantes en termes dediagnostic (souvent très tardif) et de traitement (quasiment inexistant) de cette maladie invalidante.
La fibromyalgie affecte ente 2% et 4% de la population, en grande majorité des femmes. Lessymptômes comprennent la fatigue, les troubles du sommeil, les difficultés cognitives, ainsi et surtout que la douleur chronique. Une équipe canadienne (université de Montréal et université McGill) a réuni des patients fibromyalgiques et des personnes en bonne santé générale (dont des parents et des conjoints de patients).
Les participants ont fourni des échantillons de selles, et leur analyse met en évidence une altération significative des bactéries peuplant l’intestin des patients fibromyalgiques. Ainsi, une vingtaine d’espèces sont présentes soit en plus grande soit en plus faible quantité que chez les personnes ne souffrant pas de la maladie. Une simulation informatique, basée sur ces particularités bactériennes, a permis d’identifier les patients fibromyalgiques avec un taux d’exactitude de 87%.
Une question majeure se pose : ces variations du microbiote intestinal sont-elles uniquement des marqueurs de la maladie ou jouent-elles aussi un rôle dans son apparition ? Les chercheurs ajoutent qu’il faut également vérifier si le microbiote intestinal subit le même type de modifications dans le cas d’autres types de douleur chronique, comme la lombalgie ou la migraine. La pertinence de ces observations doit donc être confirmée, mais elle dégage néanmoins des perspectives intéressantes en termes dediagnostic (souvent très tardif) et de traitement (quasiment inexistant) de cette maladie invalidante.
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