NEWS Les dentistes prescrivent-ils trop souvent des antibiotiques à titre préventif, alors qu’ils ne sont pas absolument nécessaires ?
On parle ici de l’antibiothérapie dite prophylactique (préventive). Il ne s’agit donc pas des antibiotiques administrés à titre curatif, c’est-à-dire pour soigner une infection existante. Le traitement prophylactique est recommandé chez les patients à haut risque d’endocardite infectieuse (infection de la paroi interne du cœur, l’endocarde, et généralement aussi des valvules cardiaques), qui peut être provoquée par la propagation d’une infection bucco-dentaire. Les antibiotiques sont alors prescrits à titre préventif avant une manipulation de la gencive (dont le détartrage) ou de la région périapicale de la dent (racine), et en cas de risque de blessure de la muqueuse orale. Les antibiotiques prescrits dans ce contexte sont l’amoxicilline (le plus souvent), ou la clindamycine.
Une équipe américaine (université de l’Illinois) a analysé des données relatives à une antibioprophylaxie prescrite lors de 170.000 consultations, sur une période de cinq ans. Les patients étaient âgés de 55 à 72 ans. Ainsi que l’explique la revue médicale Le Généraliste, « les conclusions de l’étude indiquent que dans 80% des cas, l’antibioprophylaxie n’était pas conforme aux recommandations ». Ces résultats sont proches de ceux observés dans l’autres pays, où « 50 à 80% des prescriptions d’antibiotiques à titre préventif ne sont pas adéquates ». Or, « l’antibioprophylaxie mal ciblée engendre plus de risques que de bénéfices », la principale conséquence défavorable étant liée au phénomène de résistance aux antibiotiques.
S’il va de soi que chaque dentiste aura à évaluer la situation au cas par cas, l’ampleur de la sur-prescription d’antibiotiques à titre prophylactique laisse penser à une large proportion de prescriptions qui, précisément, ne tiennent pas suffisamment compte des situations individuelles.
On parle ici de l’antibiothérapie dite prophylactique (préventive). Il ne s’agit donc pas des antibiotiques administrés à titre curatif, c’est-à-dire pour soigner une infection existante. Le traitement prophylactique est recommandé chez les patients à haut risque d’endocardite infectieuse (infection de la paroi interne du cœur, l’endocarde, et généralement aussi des valvules cardiaques), qui peut être provoquée par la propagation d’une infection bucco-dentaire. Les antibiotiques sont alors prescrits à titre préventif avant une manipulation de la gencive (dont le détartrage) ou de la région périapicale de la dent (racine), et en cas de risque de blessure de la muqueuse orale. Les antibiotiques prescrits dans ce contexte sont l’amoxicilline (le plus souvent), ou la clindamycine.
Une équipe américaine (université de l’Illinois) a analysé des données relatives à une antibioprophylaxie prescrite lors de 170.000 consultations, sur une période de cinq ans. Les patients étaient âgés de 55 à 72 ans. Ainsi que l’explique la revue médicale Le Généraliste, « les conclusions de l’étude indiquent que dans 80% des cas, l’antibioprophylaxie n’était pas conforme aux recommandations ». Ces résultats sont proches de ceux observés dans l’autres pays, où « 50 à 80% des prescriptions d’antibiotiques à titre préventif ne sont pas adéquates ». Or, « l’antibioprophylaxie mal ciblée engendre plus de risques que de bénéfices », la principale conséquence défavorable étant liée au phénomène de résistance aux antibiotiques.
S’il va de soi que chaque dentiste aura à évaluer la situation au cas par cas, l’ampleur de la sur-prescription d’antibiotiques à titre prophylactique laisse penser à une large proportion de prescriptions qui, précisément, ne tiennent pas suffisamment compte des situations individuelles.
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