http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/01/29/l-homme-et-le-poussin-unis-par-le-nombre_4566550_1650684.html
samedi 31 janvier 2015
Enquête scientifique autour d'un mystérieux coffret antique
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Durée : 07:00 | Images : Inrap, Céline Productions.
A l'occasion des aménagements du canal Seine-Nord Europe, des villas gallo-romaines et une nécropole ont été découvertes et étudiées dans le Nord-Pas-de-Calais. Dans une tombe, un énigmatique coffret en bronze a été exhumé. Dans cette vidéo proposée par Universcience, on suit tout le travail d'analyse scientifique et de restauration de l'objet qui pourrait bien être le coffret… d'un ophtalmologiste antique.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/01/30/enquete-scientifique-autour-d-un-mysterieux-coffret-antique_4566574_1650684.html#pVike5mP8CAOe3jg.99
vendredi 30 janvier 2015
jeudi 29 janvier 2015
mercredi 28 janvier 2015
mardi 27 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
La géochimie au service de la recherche sur le cancer
Une équipe internationale dirigée par des géochimistes du laboratoire de géologie de Lyon-Terre, Planète Environnement (CNRS, ENS Lyon, Lyon1) et des oncologues de l'Inserm proposent une nouvelle approche pour suivre l'évolution des cancers. Leur technique est basée sur des outils développés en sciences de la Terre comme les rapports d'isotopes stables du cuivre et du soufre.
Le 25/01/2015 à 11:23 - Par INSU
Futura-Sciences s’est rendu au Centre de recherche en cancérologie de Marseille pour comprendre les premières étapes nécessaires dans la lutte contre le cancer. Du dérèglement moléculaire des cellules jusqu’au diagnostic de la gravité de la tumeur.
Les scientifiques ont mesuré les rapports d'isotopes du cuivre (65Cu/63Cu) et du soufre (34S/32S) dans le sang de patients atteints de cancer du foie (hépatocarcinome) et ont comparé les résultats obtenus avec un groupe contrôle. Les résultats montrent que les rapports d'isotopes du soufre et du cuivre sont très différents entre les deux groupes. Le sang des patients est enrichi en isotopes légers du cuivre (cuivre 63) et du soufre (soufre 32) par rapport au groupe de contrôle.
L’étude, publiée par la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas), permet une avancée conséquente. Elle montre d'abord que l'excès de cuivre dans le sang des patients cancéreux n'est pas d'origine alimentaire. En effet, le rapport isotopique du cuivre du sang des patients n’est pas caractéristique de celui d'une alimentation humaine qui contient généralement beaucoup plus d'isotopes lourds (cuivre 65). Cette signature isotopique particulière permettra de déterminer l'origine physiologique du cuivre excédentaire. Les médecins pourraient alors bloquer efficacement la fuite de cuivre vers les tumeurs car le cuivre est en quelque sorte le carburant qui permet le développement tumoral.
L'équipe du LGL qui a participé aux travaux de recherche. De gauche à droite : Philippe Télouk, Vincent Balter, Victor Bondanese, Aline Lamboux, Francis Albarède. © ENS Lyon
L'interdisciplinarité contre le cancer
L’étude ouvre de nouvelles perspectives pour suivre l'évolution des cancers. En étudiant les rapports d'isotopes du cuivre dans les tumeurs du foie, les scientifiques ont découvert que les tumeurs contenaient plus d'isotopes de cuivre 65 que les tissus sains adjacents. Plus la tumeur est importante, plus elle contient de cuivre 65, et moins cet isotope serait présent dans le sang. La mesure de la déperdition de cuivre 65 dans le sang pourrait donc donner des informations sur l’évolution des cancers et donc permettre d'adapter les traitements de façon plus efficace.
En ce qui concerne les isotopes du soufre, l'origine des différences observées entre le sang des patients et celui du groupe de contrôle est probablement liée à la forte production d'hydrogène sulfuré par les cellules cancéreuses, mais cette hypothèse reste à confirmer.
Au-delà des découvertes réalisées au cours de l'étude, cette première mondiale montre tout l’intérêt de l’interdisciplinarité et des collaborations internationales dans la recherche médicale.
Quelles différences entre un isolant et un conducteur au niveau quantique ?
Pourquoi des matériaux comme l’or, l’argent ou le cuivre sont-ils de bons conducteurs électriques ? Leur secret réside au niveau quantique, principalement dans le comportement de leurs électrons. Découvrez en vidéo grâce à Tout Est Quantique les différences entre un matériau isolant et conducteur.
25/01/2015 - Par Jonathan SARE, Futura-Sciences
Au niveau quantique, les électrons des atomes se comportent comme des ondes, piégées dans des bandes d’énergies. Dans un métal, les atomes, qui ne remplissent pas complètement ces bandes, mettent ainsi en commun leurs électrons. Ceux-ci peuvent alors se déplacer librement dans le matériau. Dans un isolant, c’est l’inverse. Les bandes d’énergie sont pleines, ce qui empêche les électrons de circuler d'un atome à l'autre. Résultat : l'électricité ne passe plus.
© Tout Est Quantique
--------------------------------
Cette animation a été conçue par des physiciens de l'équipe "La Physique Autrement" du Laboratoire de Physique des Solides (Université Paris Sud, CNRS) avec l'agence Da Fox. Vous pourrez retrouver cette animation et bien d'autres sur la physique quantique et la physique de la matière sur le siteToutEstQuantique.
Inscription à :
Articles (Atom)