Pour fonctionner de manière optimale, le cerveau a besoin d’apports suffisants en oméga-3. Le rôle de cet acide gras est multiple.
Les oméga-3 sont des acides gras dits essentiels, ce qui signifie que notre organisme en a impérativement besoin mais qu’il n’est pas en mesure d’en produire lui-même. La source, c’est l’alimentation, et on trouve des oméga-3 en grandes quantités dans une série de poissons gras (saumon, sardine, hareng…) et leurs huiles (foie de morue), dans les algues, ainsi que dans l’huile de noix, de colza (excellent rapport oméga-3/oméga-6), de lin et de soja.
Une équipe franco-canadienne (universités de Bordeaux et de Toronto) a passé en revue la littérature scientifique récente pour faire un point sur l’importance des oméga-3 pour le fonctionnement cérébral (en particulier l’acide docosahexaénoïque), sur base de recherches réalisées tant chez l’homme que chez l’animal.
Que peut-on retenir ?
• Le développement. Une carence en oméga-3 (fournis par la maman pendant la grossesse et l’allaitement) est préjudiciable au développement cérébral du fœtus et du nourrisson. Les apports doivent rester suffisants tout au long de l’existence, des premiers stades à l’âge adulte.
• Le fonctionnement. Les oméga-3 régulent l’activité des synapses (qui assurent la transmission des informations entre les neurones). Ils participent aussi à l’approvisionnement du cerveau en glucose, la principale source énergétique cérébrale. Par ailleurs, ils présenteraient une action anti-inflammatoire.
• La mémoire. Un régime riche en oméga-3 prévient le développement des troubles cognitifs, concernant en particulier la mémoire.
• La dépression. Un éventail de travaux associent une diminution des taux d’oméga-3 au risque de dépression. Des apports insuffisants compromettraient l’équilibre émotionnel, alors qu’ils favoriseraient le stress chronique et le trouble anxieux.
Ce sont là quelques données, auxquelles on pourrait ajouter le fait que les oméga-3 amélioreraient l’efficacité de certains médicaments (par une meilleure assimilation dans le cerveau). De fait, pour ces raisons comme pour d’autres (bienfaits cardiovasculaires), il est crucial d’accorder une grande attention à cet acide gras littéralement essentiel.
Les oméga-3 sont des acides gras dits essentiels, ce qui signifie que notre organisme en a impérativement besoin mais qu’il n’est pas en mesure d’en produire lui-même. La source, c’est l’alimentation, et on trouve des oméga-3 en grandes quantités dans une série de poissons gras (saumon, sardine, hareng…) et leurs huiles (foie de morue), dans les algues, ainsi que dans l’huile de noix, de colza (excellent rapport oméga-3/oméga-6), de lin et de soja.
Une équipe franco-canadienne (universités de Bordeaux et de Toronto) a passé en revue la littérature scientifique récente pour faire un point sur l’importance des oméga-3 pour le fonctionnement cérébral (en particulier l’acide docosahexaénoïque), sur base de recherches réalisées tant chez l’homme que chez l’animal.
Que peut-on retenir ?
• Le développement. Une carence en oméga-3 (fournis par la maman pendant la grossesse et l’allaitement) est préjudiciable au développement cérébral du fœtus et du nourrisson. Les apports doivent rester suffisants tout au long de l’existence, des premiers stades à l’âge adulte.
• Le fonctionnement. Les oméga-3 régulent l’activité des synapses (qui assurent la transmission des informations entre les neurones). Ils participent aussi à l’approvisionnement du cerveau en glucose, la principale source énergétique cérébrale. Par ailleurs, ils présenteraient une action anti-inflammatoire.
• La mémoire. Un régime riche en oméga-3 prévient le développement des troubles cognitifs, concernant en particulier la mémoire.
• La dépression. Un éventail de travaux associent une diminution des taux d’oméga-3 au risque de dépression. Des apports insuffisants compromettraient l’équilibre émotionnel, alors qu’ils favoriseraient le stress chronique et le trouble anxieux.
Ce sont là quelques données, auxquelles on pourrait ajouter le fait que les oméga-3 amélioreraient l’efficacité de certains médicaments (par une meilleure assimilation dans le cerveau). De fait, pour ces raisons comme pour d’autres (bienfaits cardiovasculaires), il est crucial d’accorder une grande attention à cet acide gras littéralement essentiel.
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