Nombreux sont ceux qui se sentent dans l’obligation de consulter un e-mail professionnel dès qu’il leur parvient et d’y répondre immédiatement. Mais ce n’est pas bon du tout pour leur santé.
Les anglophones parlent de « telepressure » (« télépression »). Dans un environnement aussi interconnecté – ordinateurs, smartphones, tablettes… -, beaucoup de travailleurs ne parviennent pas à « couper la connexion ». L’un des signes majeurs de cette forme de dépendance renvoie à une attention presque frénétique accordée aux e-mails, que l’on consulte dès qu’ils arrivent et auxquels on répond dans l’instant. Le corollaire, c’est qu’on attend une réponse rapide aux siens, avec le sentiment de frustration qui surgit lorsqu’elle tarde…
Les anglophones parlent de « telepressure » (« télépression »). Dans un environnement aussi interconnecté – ordinateurs, smartphones, tablettes… -, beaucoup de travailleurs ne parviennent pas à « couper la connexion ». L’un des signes majeurs de cette forme de dépendance renvoie à une attention presque frénétique accordée aux e-mails, que l’on consulte dès qu’ils arrivent et auxquels on répond dans l’instant. Le corollaire, c’est qu’on attend une réponse rapide aux siens, avec le sentiment de frustration qui surgit lorsqu’elle tarde…
Le burn out menace...
Afin de mieux cerner ce phénomène et ses conséquences, une équipe américaine (Northern University Illinois) a interrogé plusieurs centaines d’employés sur leur relation… aux e-mails. A quel rythme y répondent-ils pendant les heures de bureau, les consultent-ils le week-end, les jours fériés, alors qu’ils sont malades… ? Quel délai sépare la lecture et la réponse ?
Après avoir croisé toute une série d’éléments, il s’avère que les personnes qui affichent le plus haut degré de « télépression » courent un risque sensiblement plus élevé que les autres de lassitude physique et mentale (fatigue, problèmes de concentration...), d’épuisement professionnel (burn out), de troubles du sommeil et d’absences pour des raisons de santé. Ceci s’explique par un stress supplémentaire, et permanent (même s’il ne paraît pas spectaculaire).
Le conseil, c’est de prendre du recul, et de réussir à se convaincre que l’important est d’organiser une gestion efficace de ses e-mails, sans verser dans l’obsession.
http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=17609
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