NEWS Chacun d’entre nous émet un nuage de microbes aux caractéristiques éminemment individuelles, qui permettent une identification précise.
Nous n’en somme pas – encore ? – au degré de fiabilité de l’ADN, mais ces chercheurs américains (université de l’Oregon) pensent que ce nuage microbien – un « cloud » - constitue une vraie « signature » personnelle. Leurs expériences ont consisté à isoler des volontaires en bonne santé dans une chambre climatique aseptisée et… d’attendre qu’ils émettent leur million de particules biologiques par heure. Ils ont ensuite analysé des échantillons d’air ambiant à la recherche de bactéries, dont ils ont déterminé les caractéristiques génétiques.
Le résultat montre que « chaque participant peut être clairement identifié par ses émissions de bactéries dans l’atmosphère ». La composition des « nuages bactériens » - ces organismes se trouvent partout sur et dans notre corps - est suffisamment distincte pour pouvoir être personnalisée. Et donc, chacun d’entre nous diffuse en permanence un « cloud » microbien.
Ces observations devraient contribuer à mieux comprendre la propagation des germes infectieux, en particulier dans un environnement fermé (un espace de bureaux, par exemple), alors que les chercheurs n’écartent pas la possibilité que des techniques médico-légales (scène de crime) puissent être développées à partir de cela.
Nous n’en somme pas – encore ? – au degré de fiabilité de l’ADN, mais ces chercheurs américains (université de l’Oregon) pensent que ce nuage microbien – un « cloud » - constitue une vraie « signature » personnelle. Leurs expériences ont consisté à isoler des volontaires en bonne santé dans une chambre climatique aseptisée et… d’attendre qu’ils émettent leur million de particules biologiques par heure. Ils ont ensuite analysé des échantillons d’air ambiant à la recherche de bactéries, dont ils ont déterminé les caractéristiques génétiques.
Le résultat montre que « chaque participant peut être clairement identifié par ses émissions de bactéries dans l’atmosphère ». La composition des « nuages bactériens » - ces organismes se trouvent partout sur et dans notre corps - est suffisamment distincte pour pouvoir être personnalisée. Et donc, chacun d’entre nous diffuse en permanence un « cloud » microbien.
Ces observations devraient contribuer à mieux comprendre la propagation des germes infectieux, en particulier dans un environnement fermé (un espace de bureaux, par exemple), alors que les chercheurs n’écartent pas la possibilité que des techniques médico-légales (scène de crime) puissent être développées à partir de cela.
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