NEWS Le smartphone peut-il être à l’origine d’une forme d’anxiété liée à la crainte de ne pas disposer de son appareil comme on le voudrait ? Certains spécialistes le pensent, et parlent de nomophobie.
Ce concept a été introduit voici quelques années par des chercheurs britanniques, au terme d’une étude qui indiquait qu’à des degrés très divers, la moitié des utilisateurs de téléphone mobile (et près de 80% parmi les 18 – 24 ans) se sentaient mal, anxieux, quand leur GSM n’était pas pleinement opérationnel (batterie faible, crédit insuffisant, appareil oublié à la maison, pas de réseau…). Le terme « nomophobie » a alors été créé, contraction de « no mobile phone phobia ».
Depuis, une série d’études ont confirmé ce phénomène, en particulier dans la population jeune, mais pas seulement. De là à affirmer qu’il s’agit d’une « vraie » phobie (une crainte déraisonnable), à caractère pathologique (avec des répercussions importantes et invalidantes dans la vie quotidienne), il y a encore de la marge. Comme l’explique Futura Sciences, une équipe de l’université de l’Iowa conduit des recherches dans ce domaine, et elle affine en particulier un questionnaire destiné à évaluer les risques de développer une nomophobie.
Ainsi, à titre d’exemple, entre 0 (pas du tout d'accord) et 7 (totalement d’accord) :
• Je me sentirais mal à l’aise sans un accès permanent à Internet via mon smartphone.
• La perspective de manquer de batterie me stresse.
• Si je n’avais pas mon smartphone avec moi :
- Je serais inquiet parce que coupé du monde, ma famille ou mes amis ne pourraient pas me joindre.
- Je serais nerveux parce que déconnecté de mon identité en ligne.
- Je me sentirais anxieux parce que je ne pourrais pas consulter mes e-mails.
- Je me sentirais désemparé, sans trop savoir quoi faire.
Et ainsi de suite…
La nomophobie doit être distinguée de l’addiction : c’est l’angoisse de la séparation qui prime. Sans son smartphone, on se sent « nu », isolé, perdu. Les chercheurs veulent aussi essayer de déterminer s’il existe des profils de personnalité plus à risque que d’autres. Un vaste champ d’étude…
Ce concept a été introduit voici quelques années par des chercheurs britanniques, au terme d’une étude qui indiquait qu’à des degrés très divers, la moitié des utilisateurs de téléphone mobile (et près de 80% parmi les 18 – 24 ans) se sentaient mal, anxieux, quand leur GSM n’était pas pleinement opérationnel (batterie faible, crédit insuffisant, appareil oublié à la maison, pas de réseau…). Le terme « nomophobie » a alors été créé, contraction de « no mobile phone phobia ».
Depuis, une série d’études ont confirmé ce phénomène, en particulier dans la population jeune, mais pas seulement. De là à affirmer qu’il s’agit d’une « vraie » phobie (une crainte déraisonnable), à caractère pathologique (avec des répercussions importantes et invalidantes dans la vie quotidienne), il y a encore de la marge. Comme l’explique Futura Sciences, une équipe de l’université de l’Iowa conduit des recherches dans ce domaine, et elle affine en particulier un questionnaire destiné à évaluer les risques de développer une nomophobie.
Ainsi, à titre d’exemple, entre 0 (pas du tout d'accord) et 7 (totalement d’accord) :
• Je me sentirais mal à l’aise sans un accès permanent à Internet via mon smartphone.
• La perspective de manquer de batterie me stresse.
• Si je n’avais pas mon smartphone avec moi :
- Je serais inquiet parce que coupé du monde, ma famille ou mes amis ne pourraient pas me joindre.
- Je serais nerveux parce que déconnecté de mon identité en ligne.
- Je me sentirais anxieux parce que je ne pourrais pas consulter mes e-mails.
- Je me sentirais désemparé, sans trop savoir quoi faire.
Et ainsi de suite…
La nomophobie doit être distinguée de l’addiction : c’est l’angoisse de la séparation qui prime. Sans son smartphone, on se sent « nu », isolé, perdu. Les chercheurs veulent aussi essayer de déterminer s’il existe des profils de personnalité plus à risque que d’autres. Un vaste champ d’étude…
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