mercredi 31 décembre 2014
mardi 30 décembre 2014
Les vertus du régime préhistorique
Le concept de régime paléolithique, ou régime Paléo, gagne en popularité. Il est inspiré du comportement alimentaire de nos lointains ancêtres, adapté au mode de vie actuel.
Comme le rappelle le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), « certains travaux ont montré que ce régime a un effet favorable sur la réduction du risque cardiovasculaire. Dans ces études, il est toutefois difficile de faire la part du bénéfice apporté par la perte de poids accompagnant le régime et celui induit par le régime lui-même ».
Dans les grandes lignes, le régime Paléo repose sur la consommation de viande maigre, de poisson, d’œufs, de fruits, de légumes à feuilles, de crucifères, de racines, de graines et de noix. Les produits laitiers, les céréales, les légumes secs, les aliments transformés, les viandes grasses, le sel et le sucre sont exclus. Il faut arrêter de manger dès que l'on est rassasié.
Comme le rappelle le Dr Roseline Péluchon (Journal international de médecine), « certains travaux ont montré que ce régime a un effet favorable sur la réduction du risque cardiovasculaire. Dans ces études, il est toutefois difficile de faire la part du bénéfice apporté par la perte de poids accompagnant le régime et celui induit par le régime lui-même ».
Dans les grandes lignes, le régime Paléo repose sur la consommation de viande maigre, de poisson, d’œufs, de fruits, de légumes à feuilles, de crucifères, de racines, de graines et de noix. Les produits laitiers, les céréales, les légumes secs, les aliments transformés, les viandes grasses, le sel et le sucre sont exclus. Il faut arrêter de manger dès que l'on est rassasié.
Des bienfaits rapides et surprenants
Une équipe néerlandaise (Louis Bolk Institute) a essayé de mieux cerner les effets de cette alimentation en cas d’excès de poids, ici des personnes âgées en moyenne de 50 ans avec un IMC moyen de 32. Pendant deux semaines, la moitié ont suivi le régime Paléo, les autres un régime de référence basé sur les recommandations diététiques néerlandaises. Les menus avaient été élaborés de manière à limiter autant que possible la perte de poids (afin d'isoler les bienfaits propres au régime).
Le résultat montre que les quinze jours de régime Paléo s’accompagnent d’un impact favorable sur plusieurs marqueurs : baisse de la pression artérielle (systolique et diastolique), du cholestérol total et des triglycérides, et hausse du « bon » (HDL) cholestérol. Malgré les précautions, les personnes qui avaient suivi le régime paléolithique ont perdu plus de poids que les autres.
Comme le souligne le Dr Péluchon, « les bénéfices associés au régime Paléo persistent cependant après ajustement pour la perte de poids ». Et elle conclut : « Les chercheurs se disent surpris des effets obtenus après seulement deux semaines de suivi. La façon dont agit la diète paléolithique n’est pas encore expliquée. Certains penchent pour une stimulation du microbiote intestinal. En tout cas, c’est une affaire à suivre ».
http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=17376
lundi 29 décembre 2014
Liseuse contre vrai livre : mieux vaut l'imprimé pour bien dormir
Pour bien dormir, il vaut mieux auparavant lire un livre imprimé qu'un roman téléchargé sur sa tablette, indique une étude américaine. La lumière bleue perturberait le sommeil...
Le 28/12/2014 à 11:47 - Par Washington - AFP
L’Homme passe en moyenne un tiers de sa vie à dormir. Le sommeil est indispensable à la santé et pourrait même limiter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. © adwriter, Flickr, cc by nc 2.0
Les chercheurs du Brigham and Women's Hospital de Boston ont comparé les effets biologiques des deux styles de lecture avant de se coucher, dans une étude dont les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas). Pendant deux semaines, douze participants ont lu pendant quatre heures avant de se coucher, sur des périodes de cinq jours consécutifs, des livres électroniques sur iPad et des livres imprimés. « Ceux qui lisaient un livre électronique mettaient plus de temps à s'endormir, avaient moins sommeil le soir, et leursécrétion de mélatonine (qui conduit au sommeil) était réduite », indique dans un communiqué Anne-Marie Chang, auteure de l'étude et chercheuse en science du sommeil de l'hôpital de Boston.
Egalement, « leur horloge circadienne [horloge biologique interne, NDLR] était repoussée à plus tard et ils étaient moins alertes le lendemain matin que ceux ayant lu un livre imprimé », ajoute-t-elle. Les « rythmes circadiens naturels du corps sont interrompus par la lumière à ondes courtes, la lumière bleue, qui vient de ces outils électroniques », explique-t-elle. Les chercheurs ont remarqué que les lecteurs sur tablettes s'endormaient une heure plus tard que les autres et étaient moins alertes le lendemain matin même après huit heures de sommeil.
Des recherches précédentes avaient montré l'effet de la lumière bleue sur la sécrétion de mélatoninemais n'avaient pas étudié ses effets sur le sommeil lui-même, indiquent les chercheurs. Ils s'inquiètent que l'utilisation de ces outils, notamment chez les enfants et adolescents, jouent un rôle en perpétuant le manque de sommeil, une tendance qui s'aggrave depuis un demi-siècle, disent-ils en appelant à des recherches sur les conséquences à long terme en matière de santé.
Un prototype de batterie pourrait doubler l'autonomie des voitures électriques
Une batterie lithium-ion expérimentale développée par une start-up nord-américaine peut stocker deux fois plus d’énergie que les batteries actuelles qui équipent les voitures électriques. Basée sur un électrolyte solide, cette innovation pourrait permettre de porter l’autonomie au-delà des 300 kilomètres.
Le 26/12/2014 à 15:43 - Par Marc Zaffagni, Futura-Sciences
Au premier plan, le prototype de batterie lithium-ion à électrolyte solide développé par la start-up Seeo. Cette technologie permet de stocker deux fois plus d’énergie qu’une batterie lithium-ion classique, ce qui offrirait une autonomie théorique de plus de 300 kilomètres à une voiture électrique. © Seeo
Récemment, Seeo, une jeune pousse installée à Hayward (Californie, États-Unis), a attiré l’attention après avoir procédé à une levée de fonds de 17 millions de dollars (environ 14 millions d'euros) auprès notamment de Samsung Ventures. Seeo est une spin-off du laboratoire Lawrence Berkeley financée au départ par le département de l’Énergie. Cette entreprise créée en 2007 travaille sur une technologie pour batteries lithium-ion basée sur un électrolyte solide non inflammable fait d’unpolymère à nanostructure.
Baptisé DryLyte, ce composant est décliné en plusieurs types de batteries destinées aux réseaux électriques, aux télécoms (datacenters), aux appareils électroniques et à l’automobile. Selon ses concepteurs, le prototype de batterie lithium-ion qu’ils ont mis au point peut emmagasiner deux fois plus d’énergie que les batteries actuelles que l’on trouve dans les voitures électriques. Résultat, l’autonomie kilométrique des véhicules pourrait dépasser les 200 miles (321 kilomètres). Cette technologie offre une autre alternative. Elle peut aussi servir à diviser par deux la taille par rapport à celle des batteries actuelles tout en conservant la même autonomie, ce qui contribuerait à baisser le prix des voitures électriques d’entrée de gamme.
L’outil de production dont se sert Seeo pour fabriquer son électrolyte solide à base de lithium pur. Selon la start-up, sa batterie peut être fabriquée avec les mêmes outils de production que ceux utilisés pour les batteries lithium-ion conventionnelles. © Seeo
Seulement 100 cycles charges-décharges pour le moment
La version automobile du pack DryLyte offre une densité d’énergie de 350 Wh/kg. Le cœur de cettebatterie repose sur un électrolyte solide fait de lithium pur. Il se compose de deux couches, la première conduit les ions et la seconde, dure, crée une barrière physique entre les électrodes afin d’éviter la formation de dendrites qui peuvent provoquer des courts-circuits. Seeo a trouvé le moyen d’employer un électrolyte solide sans sacrifier la capacité de stockage, mais ne livre pas de détails à ce sujet.
La start-up affirme que ses batteries DryLyte peuvent être fabriquées avec les outils industriels qui servent à produire les batteries lithium-ion. Les premiers exemplaires fonctionnels seront mis à disposition de clients potentiels à partir de l’année prochaine. Mais le tableau n’est pourtant pas encore parfait. Actuellement, les prototypes peuvent supporter jusqu’à 100 cycles charges-décharges alors qu’il faudrait que cette durabilité soit au moins dix fois supérieure. Par ailleurs, les performances et le prix des batteries lithium-ion conventionnelles progressent aussi, ce qui en fait toujours une solution technique susceptible de faire baisser le prix des voitures hybrides et électriques.
dimanche 28 décembre 2014
Des virus pour combattre les bactéries
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2014/12/27/des-virus-pour-combattre-les-bacteries_4546534_1650684.html
Le Monde.fr
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/video/2014/12/27/des-virus-pour-combattre-les-bacteries_4546534_1650684.html#qBxI4TOOGqrRjdK2.99
Des virus pour combattre les bactéries
Le Monde.fr |
Durée : 04:11 | Images : Institut Pasteur, Sup Biotech.
Virus infectant les bactéries, les bactériophages (ou, plus simplement, phages) ont des vertus thérapeutiques connues depuis le début du XXe siècle. Mises de côté avec l'avènement des antibiotiques, ces qualités sont aujourd'hui redécouvertes en raison de la résistance croissante des bactéries aux médicaments. Dans cette vidéo proposée par Universcience, Laurent Debarbieux, spécialiste de ce sujet à l'Institut Pasteur, explique dans quels types d'infections on peut envisager l'utilisation des bactériophages comme virus guérisseurs.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/video/2014/12/27/des-virus-pour-combattre-les-bacteries_4546534_1650684.html#qBxI4TOOGqrRjdK2.99
samedi 27 décembre 2014
Eternuer dans un avion : un effet impressionnant
Une simulation vidéo montre la manière dont le nuage de particules se répand lorsqu’un passager éternue dans un avion.
Et plus exactement lorsqu’il éternue sans prendre l’élémentaire précaution de couvrir son nez et sa bouche. Dans ce cas, c’est un spectaculaire nuage de gouttelettes qui se forme aux alentours. La simulation a été réalisée par une équipe de l’université Purdue (Etats-Unis), et montre donc à quel point les germes véhiculés par les gouttelettes de salive peuvent se répandre loin et à grande vitesse.
Cette simulation s’inscrit dans le cadre de recherches visant à améliorer les systèmes de ventilation dans les avions, afin de limiter le risque de propagation de maladies.
Regardez la vidéo
Et plus exactement lorsqu’il éternue sans prendre l’élémentaire précaution de couvrir son nez et sa bouche. Dans ce cas, c’est un spectaculaire nuage de gouttelettes qui se forme aux alentours. La simulation a été réalisée par une équipe de l’université Purdue (Etats-Unis), et montre donc à quel point les germes véhiculés par les gouttelettes de salive peuvent se répandre loin et à grande vitesse.
Cette simulation s’inscrit dans le cadre de recherches visant à améliorer les systèmes de ventilation dans les avions, afin de limiter le risque de propagation de maladies.
Regardez la vidéo
publié le : 27-12-2014
vendredi 26 décembre 2014
La Terre en time-lapse vue de l’ISS
Durant sa mission de six mois dans la Station spatiale, entre mai et novembre 2014, Alexander Gerst a — entre autres — réalisé une série de photographies de la Terre que l'Esa vient de diffuser sous forme de time-lapse. Six minutes au-dessus du monde en ce jour de Noël...
Le 25/12/2014 à 11:28 - Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
Des aurores polaires cèdent la place au lever du Soleil sous le bras robotisé Canadarm de la Station spatiale internationale. De quoi donner envie de s'installer dans l'ISS pour quelques jours de vacances contemplatives... © Esa
Durant sa mission de six mois, baptisée Blue Dot (Point bleu), l'astronaute européen Alexander Gerst a réalisé de nombreuses expériences dans différents domaines. On l'a vu par exemple commander depuis la Station spatiale un rover, Eurobot, installé sur Terre.
Le but du jeu était d'expérimenter une méthode d'exploration qui pourrait convenir à une expédition sur la Lune, sur Mars ou ailleurs, comme nous l'avait expliqué Jean-François Clervoy : des astronautes en orbite piloteraient en temps réel des engins robotisés déposés à la surface.
Ce que pourrait voir le père Noël durant sa tournée de distribution des jouets aux enfants sages. En 12.500 images prises depuis différents endroits de la Station, ce time-lapse de six minutes montre des levers de Soleil, des aurores polaires et des mouvements de nuages. Le spectacle permanent offert par notre belle planète... © Esa
Il y a beaucoup de travail à faire dans l'ISS
Avec Reid Wiseman, l'astronaute allemand a également réalisé des expériences médicales pour mesurer les besoins en calories des Hommes dans l'espace. Pour le compte de l'agence spatiale japonaise Jaxa, il a également travaillé sur les effets de la microgravité sur la réalisation de semiconducteurs et sur les capacités sensorielles d'animaux... Il a dû aussi s'occuper de la manœuvre du bras Canadarm pour agripper la capsule Dragon.
En ajoutant les activités ménagères, en particulier le transbordement du fret de la capsule, Alexander Gerst était donc bien occupé. Il a cependant tenu un fil d'informations continu surTwitter, avec la publication de nombreuses photographies. Pour ce time-lapse, différents appareils photo ont été installés et programmés pour se déclencher à intervalles réguliers. L'Esa a ensuite réalisé cette séquence de six minutes, à voir et à revoir.
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