Les patients sous antidépresseurs sont deux fois plus à risque de rencontrer des problèmes lors de la pose d’un implant dentaire.
Cette conclusion découle d’une étude réalisée par une équipe de l’Ecole de médecine dentaire de l’université McGill (Montréal). Elle a examiné les dossiers médicaux de patients accueillis dans une clinique dentaire entre 2007 et 2013 pour la pose d’un ou de plusieurs implants. Selon les cas, le suivi a duré entre trois et soixante-sept mois.
Le résultat montre que les personnes qui ont suivi un traitement antidépresseur s’exposent à un risque deux fois plus important d’échec de l’implantation. En cause : l’effet de ces médicaments – singulièrement les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), prescrits très couramment – sur la densité osseuse, et à partir de là sur l’ancrage de l’implant dentaire.
Les chercheurs indiquent que leur étude ne permet pas pour le moment de déterminer la dose d’ISRS susceptible de provoquer cet effet négatif, que les auteurs considèrent comme « presque aussi dommageable que le tabagisme ». Ils ajoutent que d’autres travaux doivent être conduits afin d’approfondir le sujet. Néanmoins, « les personnes qui prennent ces antidépresseurs et qui envisagent de recevoir un implant dentaire doivent évaluer précisément avec le praticien les chances de réussite du traitement ».
Cette conclusion découle d’une étude réalisée par une équipe de l’Ecole de médecine dentaire de l’université McGill (Montréal). Elle a examiné les dossiers médicaux de patients accueillis dans une clinique dentaire entre 2007 et 2013 pour la pose d’un ou de plusieurs implants. Selon les cas, le suivi a duré entre trois et soixante-sept mois.
Le résultat montre que les personnes qui ont suivi un traitement antidépresseur s’exposent à un risque deux fois plus important d’échec de l’implantation. En cause : l’effet de ces médicaments – singulièrement les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), prescrits très couramment – sur la densité osseuse, et à partir de là sur l’ancrage de l’implant dentaire.
Les chercheurs indiquent que leur étude ne permet pas pour le moment de déterminer la dose d’ISRS susceptible de provoquer cet effet négatif, que les auteurs considèrent comme « presque aussi dommageable que le tabagisme ». Ils ajoutent que d’autres travaux doivent être conduits afin d’approfondir le sujet. Néanmoins, « les personnes qui prennent ces antidépresseurs et qui envisagent de recevoir un implant dentaire doivent évaluer précisément avec le praticien les chances de réussite du traitement ».
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