samedi 15 novembre 2014

Philae a pu transmettre les données de son forage avant de couper le contact

Une image panoramique de la surface de la comète "Tchouri" prise par Philae, le 13 novembre.

Deux jours après avoir atterri sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre, le robot Philae a réussi un nouvel exploit, dans la nuit de vendredi à samedi 15 octobre. Alors que les équipes de l'Agence spatiale européenne craignaient que Philae n'ait pas assez d'énergie pour établir avec la sonde Rosetta un dernier contact avant d'entrer en « hibernation », une liaison stable s'est établie entre 23 h 29 (heure deParis) et 1 h 36 samedi matin.

Cette communication a permis la transmission de nouvelles analyses, notamment celles du premier forage de comète jamais réalisé. « Le premier forage sur une comète est devenu une réalité! », s'est vanté Philae sur son compte Twitter.
L'instrument Cosac, censé analyser les molécules organiques sur la carotte de forage, a envoyé des données, tout comme l'instrument Ptolémée, un analyseur de gaz qui doit permettre de comprendre la géochimie des éléments légers relâchés par la comète, tels que l'hydrogène, le carbone, l'azote et l'oxygène. Reste à décrypter ces données pour savoir si le forage a bien fonctionné, et ramené un échantillon de la surface de la comète.
« On a tout reçu. Tout s'est déroulé exactement comme prévu. On a même pufaire la rotation pour optimiser la réception de la lumière sur les panneaux solaires », a déclaré le responsable scientifique de l'atterrisseur, Jean-Pierre Bibring, depuis le centre de contrôle de Philae à Cologne (Allemagne). « Philae est en mode veille. Toutes les données de la première séquence scientifique ont été téléchargées avec succès ! », a pour sa part rapporté l'Agence spatiale européenne sur son compte Twitter.

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